Le Congo a surmonté toutes les difficultés pour assurer la bonne tenue des différents examens d’État en cette période de crise sanitaire selon le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.
Anatole Collinet Makosso l’a révélé ce 16 juillet à la presse, au terme de la ronde qu’il a effectuée à l’occasion du lancement des épreuves écrites du Certificat d’étude primaire et élémentaire (CEPE).
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En effet, pour s’assurer du protocole sanitaire y relatif dans les centres de Brazzaville, Anatole Collinet Makosso a visité quatre établissements. Il a entamé son périple à l’école primaire Angola libre à Makelekele où il a lancé officiellement les épreuves. Ce, après avoir échangé avec les élèves sur les questions liées à leur préparation. Même rituel à l’école des trois franc à Bacongo, au complexe scolaire Immaculé conception à Ouenzé et au CEG de la liberté à Talangaï.
Partout où le ministre est passé, rien de négatif n’a filtré. Chefs de centres, surveillants et la force publique n’ont dérogé à aucune règle. C’est un constat reluisant fait par Anatole Collinet Makosso qui assure « Le gouvernement sur instruction du président de la République a tout mis œuvre pour que les examens d’État aient lieu cette année. (…) qu’ils aient lieu dans le respect des normes standards des organisations internationales qui ont actuellement un regard tourné vers le Congo, notamment l’UNESCO et l’Unicef… »
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Le ministre a évoqué également les difficultés auxquelles l’état a été confronté, notamment celles liées à la pandémie de Coronavirus. « Dans ce contexte, il était difficile pour le Congo de savoir concilier droit à la Santé et droit à l’Education. Mais toutes les difficultés ont été surmontées. Toutes les dispositions sanitaires ont été prises de façon à garantir à nos enfants des examens et des apprentissages dans les conditions sereines. Le gouvernement y a tenu. »
Au total, 121.284 candidats dont 8.000 libres ont affronté le CEPE sur toute l’étendue du territoire national. Ce premier examen d’État de l’enseignement général ouvre la voie à d’autres examens. Il s’est tenu sous le coup de la crise sanitaire de Coronavirus qui menace le monde.
