Une délégation de la Banque Mondiale, accompagnée par les cadres du ministère de l’Agriculture, de l’élevage et la Pêche, ont visité ce 29janvier, la station piscicole réhabilitée de Madingou, dans la localité d’Obeville. Les résultats sont à tout point de vue satisfaisant.
Entièrement rénovée grâce à l’expertise et le savoir-faire de l’ONG FPGR, que dirige Parfait Christel Bassossola, dans le cadre du projet de réhabilitation des stations domaniales piscicoles d’Ewo et Madingou initié par le gouvernement congolais.
Aujourd’hui, la station piscicole de Madingou dans le département de la Bouenza, est prête à reprendre du service une fois livrée. Mais, son fonctionnement à long terme exige la participation de plusieurs partenaires.
De ce fait, la délégation de la Banque Mondiale a fait le déplacement pour s’enquérir de la qualité des installations et la bonne coordination des stratégies à mettre en œuvre pour pérenniser son exploitation.
Arrivée en plein midi sur le grand site verdoyant qui abrite la station piscicole de Madingou, la délégation de la Banque Mondiale conduite par son représentant en charge du projet, Gueleza Guislain, est reçue par le président de l’ONG FPGR, Parfait Christel Bassossola, sous l’œil vigilant d’Isidore Ondoki, le coordonnateur du PDAC, entouré de quelques cadres du ministère de l’agriculture, de l’élevage et la pêche.

Au bout de la piste fraîchement désherbée qui mène vers les étangs, les visiteurs sont tout de suite frappés par d’énormes transformations opérées en un peu plus de 6 mois sur ce site créé en 1972 et abandonné par la suite. Et depuis, la station domaniale piscicole de Madingou s’est vu ensevelir au fil du temps par de hautes herbes avant de disparaître sous la forêt…
« De toute ma carrière, l’expérience sur le terrain m’a appris que, ce ne sont pas les nouveaux bâtiments ni de nouvelles installations qui font durer ce genre de projet. C’est plutôt une bonne politique de base autour de la gestion du site qui fera que l’exploitation de cette station piscicole puisse durée dans le temps » a dit Gueleza Guislain, le représentant de la banque mondiale en charge du projet. Cette observation cruciale a été bien notée par Isidore Ondoki, le Coordonnateur du PDAC.

La particularité du site est qu’il est fait d’un sol rocheux dont la porosité facilite l’évacuation et le renouvellement des eaux. De manière presque naturelle au travers de plusieurs petits canaux. L’ensemble des bassins sont irrigués par un cours d’eau naturel apprivoisé par des experts du FPGR. Précisons que deux types de poissons sont sur ce site : le Silure et le Tilapia.

Au terme de la visite, la délégation de la banque mondiale, les cadres du ministère de l’agriculture, de l’élevage et la pêche ainsi que les membres de l’ONG FPGR ont communié autour d’un apéritif dans un environnement vert, d’une forte attraction touristique.