Les responsables des deux organisations s’attèlent à passer en revue les termes de leur contrat de travail. Ce, à l’occasion d’un atelier de partenariat ouvert ce 23 octobre au siège de la croix rouge congolaise à Brazzaville.
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Trois jours durant, les participants vont aussi faire le bilan opérationnel de leur partenariat et revisiter les documents de l’année 2019 (comportant les projets en cours d’exécution) afin de mieux fixer les perspectives.
« On n’a jamais eu le temps de s’assoir pour actualiser notre connaissance. Une organisation c’est comme un organisme vivant. Donc, ça évolue et comme partenaire, il est important qu’on soit bien au courant des évolutions et des contraintes que peut rencontrer l’organisation partenaire, de son l’environnement qui est changeant (…) je suis ravis aujourd’hui qu’on soit réuni. » a expliqué Pierre Giraubit, chef de la délégation française, au cours de la cérémonie d’ouverture.
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Cette assertion illustre parfaitement les nombreuses attentes légitimes que nourrit la partie congolaise, depuis le début de ce partenariat en mars 2012, avec la Croix-Rouge française, son principal donateur et appui technique.
En effet, il y a quelques années, l’accompagnement côté français dans les activités de la Croix-Rouge congolaise semble battre de l’aile. Cela affecte profondément les capacités d’action de cette organisation humanitaire reconnue d’importance publique en temps de paix comme en temps de conflit.
Ainsi, les échanges permettront de projeter les bases sûres d’un nouvel élan de franche collaboration ne visant que l’assistance et la protection des populations vulnérables.
Cet optimisme a été souligné par le président national de la Croix-Rouge congolaise, Christian Sédar Ndinga « La réunion de ce jour constitue pour moi un appel. Un appel sur la base de ce que nous aurons dit, à une meilleur façon de travailler, à une meilleur connaissance de ce que nous sommes les uns envers des autres et un appel à élargir les horizons de notre travail commun. (…) Toute coopération ne vaut que par les actes que l’on juge utiles, pertinents, porteur de fruits et d’efficacité. »
En tout cas, la volonté française de raffermir cette coopération est bien présente. Comme le précise la responsable du département mouvement et réseau de Croix-Rouge française, Isabelle Polisset « Nous sommes là pour travailler sur les plans d’action qui vont nous permettre de développer les compétences en matière de projet, de gestion financière, de secourisme… imaginer un nouveau partenariat pour un nouvelle coopération. (…) Il est temps comme dans un couple de faire le point sur notre relation. »
Quoi qu’il en soit, au sortir de ces trois jours de pourparlers, une feuille de route devrait être établie et signée par les deux parties.
