Le fonds public a été choisi le 05 novembre à Brazzaville, comme modèle de fonds pour la réalisation des projets par le comité de pilotage de l’étude de préfiguration du fonds bleu pour le bassin du Congo, à l’issue des travaux de la deuxième réunion dudit comité.
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Trois modèles de fonds, notamment, le fonds public, privé et mixte ont été proposés par le consortium Ernst & Young et Impact au comité de pilotage qui à son tour a approuvé le fonds public.
Ce, en raison de son rapport avec les attentes des Etats, inscrits dans le Mémorandum d’entente de création du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo signé à Oyo en mars 2017.

Un choix très satisfaisant pour le représentant du cabinet Ernst Young, Patrice Le Feu qui affirme « La nouveauté de ce fonds est un fonds créé par les pays africains pour les pays africains et dans la perspective de la restructuration en tout cas de l’évolution de l’économie africaine. Donc il était évident que les pays qui souhaitent contribuer au financement qu’ils ne soient pas totalement dépendant du financement extérieur ou des bailleurs de fonds, donc non ? »
En ces mots, il semble que ce choix pourra mettre un terme à la dépendance du financement extérieur dont souffrent tant les Africains pour la réalisation des projets.
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Par ailleurs, cette deuxième réunion a su tenir toutes ses promesses. Puisque, les points focaux représentant ainsi les Etats membres de la commission climat du bassin du Congo ont pu valider le portefeuille des projets à financer dans chaque pays en lien avec les vingt-quatre programmes sectoriels ; valider le modèle du fonds et de sa gouvernance.
Aussi, ils ont formulé des orientations ou recommandations pour l’amélioration des résultats déjà obtenus à présenter aux organes de la Commission Climat du Bassin du Congo et à toutes les parties prenantes
« … On est assez confiant sur le fait que lors de réunion des chefs d’Etats qui se tiendra au premier semestre 2020, nos recommandations seront approuvées et très vite une fois que le fonds sera créé, viendront abondés les investisseurs financiers notamment publics. Et, delà donc, on pourra commencer à financer les premiers projets courant 2020, c’est ce que nous espérons »,a confié Patrice Le Feu, qui reste tout de même optimiste.

Pour la Coordinatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo, la ministre Arlette soudan-Nonault, l’heure est « … maintenant à passer d’urgence à la mise en œuvre et au suivi de la feuille de route validée pour confirmer et affiner les résultats obtenus et préparer ceux attendus pour les prochaines étapes, dont le deuxième Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat du Bassin du Congo et la Table ronde des bailleurs de fonds».
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Pour ces deux grands événements prévus au premier trimestre de l’année 2020, poursuit Arlette Soudan-Nonaut « Je puis vous assurer que la Présidence et la Coordination Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, ne ménageront aucun effort pour continuer à jouer son rôle de coordination et de promotion».
Toutefois, la ministre du tourisme et de l’environnement, remplie d’allégresse lors de la clôture des travaux, a félicité le 4C Maroc qui va offrir la formation des points focaux des pays sur la finance climat en janvier 2020 à Rabat au Maroc.
Ces mêmes félicitations ont été également adressées au Pnud Congo, qui a confirmé selon la ministre, la prise en charge des points focaux pour les deux prochaines réunions de la Commission Climat du Bassin du Congo.

Enfin, les participants ont réaffirmé leur total engagement et leur solidarité en communiant autour d’un « partage de gâteau ». Une belle illustration de leur volonté commune à atteindre les résultats escomptés dans la lutte contre le réchauffement climatique au travers du fonds bleu.