Le président de la Fédération congolaise de Judo et disciplines associées (Fécoju-da) Marien Ngouabi Ikama maintient la tenue de l’assemblée générale élective en date du 17 février 2021. A cet effet, il rejette en bloc la demande du ministère des sports qui souhaite son annulation.
Marien N’Gouabi Ikama a confirmé la tenue de cette élection au cours d’une conférence de presse qu’il a animée le 15 février avec son bureau exécutif à Brazzaville.
EXTRAIT DES QUESTIONS REPONSES
Ainsi, dans une atmosphère conviviale, les documents contenant les courriers et rapports de travail entre le comité de normalisation, la fédération et le ministère des sports ont été au préalable mis à disposition de la presse sportive nationale et internationale, afin de mieux s’imprégner de la situation. Ces documents servant de preuve, relatent étape par étape la crise de Judo depuis 2016.
Cet acte plantant le décor des ‘‘préliminaires’’ d’un face à face imminent et tant attendu a eu lieu avant que le secrétaire général de la Fécoju-da par intérim, Serge Florent Aya puisse rebondir sur l’historique du conflit depuis sa genèse.
Dans son allocution, Marien N’Gouabi Ikama a signifié aux journalistes que son intervention s’inscrit dans le cadre de la recommandation de la Fédération internationale de judo (Fij) par l’Union africaine de Judo (Uaj) qui lui a instruit d’organiser l’assemblée générale élective avec un corps électoral de 24 clubs.

Plusieurs préoccupations ont été soulevées, notamment, d’entrée de jeu, ce qui dérange la Fécoju-da a reporté son élection et si y a eu des démarches effectuées auprès du directeur des activités sportives Gin-Clord Samba Samba, membre du comité de normalisation qui est selon la Fécoju-da sensé établir un rapport d’étape au ministère.
En réponse, Serge Florent Aya révèle à la presse que la demande d’annulation en est la deuxième du genre et intervient toujours au moment où toutes les conditions sont réunies. « La convocation a été déposée depuis le 25 janvier au ministère qui avait tout son temps pour demander l’annulation. Quand on annule à deux jours de l’élection, moi je pense que c’est un acte prémédité. On fait sciemment pour nuire ».

Le président Marien N’Gouabi Ikama a, quant à lui, renvoyé la balle au camp des journalistes sur qui obéir entre la FIJ, sa tutelle qui veut remettre le judo congolais sur les rails et le ministère des sports, un partenaire qui ne joue qu’à sa politique.
Sur les démarches auprès du directeur des activités sportives, Marien N’Gouabi Ikama affirme « j’ai emmené ma direction technique auprès de Gin-Clord Samba Samba qui s’est lavé les mains en donnant la charge à l’Union africaine de judo… »
Le président de la Fécoju-da déplore le bras de fer du ministère qui « défit » ouvertement la Fédération internationale de judo et se demande si cela pourra se faire avec la Fédération internationale de football. Car les impressions qui se dégagent, laisse à croire à une mauvaise interprétation des rôles.
Toutefois, Marien N’Gouabi Ikama dénonce « un abus de pouvoir » et rappelle le partenariat entre ce ministère et les fédérations sportives conformément à l’article 94 du code de procédure administrative de la République du Congo, un pays où rien n’est au-dessus de la loi.