La cérémonie de lancement des travaux de ce grand événement écologique voulu par les 26 pays africains signataires de ladite charte en 2016 à Marrakech au Maroc, en marge de la COP 22, s’est déroulée ce matin dans un grand hôtel au centre de la capitale ce 14 Février.
Initiée par le Maroc en vue de promouvoir la gestion durable et responsable des sites touristiques africains aux fins de générer à la fois la croissance économique et préserver le bien-être des populations dans l’optique de réduire l’impact du changement climatique.
Placée sous le haut patronage du président de la République du Congo, Denis Sassou N’guesso empêché, c’est donc le vice-premier ministre Firmin Ayessa qui a procédé au lancement de cette première édition en terre congolaise. Ce, devant un parterre des membres du gouvernement congolais, des représentants des ministères en charge du tourisme et de l’environnement étrangers, le coordonnateur du programme de Développement du Programme des Nations Unies. Sans oublier la présence très remarquée du secrétaire général de l’Organisation Mondiale du Tourisme.
Parmi les six allocutions qui ont ponctué la teneur de cette cérémonie, la ministre du tourisme et de l’environnement du Congo, Arlette Soudan-Nonault a martelé sur la nécessité de mettre le citoyen et la localité au centre de la gestion durable et responsable du tourisme : « … batir sur le continent un tourisme respectueux de son patrimoine, de ces traditions et de sa culture. »
Dans la même lancée, le secrétaire général du ministère du tourisme marocain, Mohamed Msallek a souligné que : «… Le Maroc avec ses pays frères partagent le même souci, celui de pouvoir adopter des modes de consommation et de production durables qui s’imposent plus comme une nécessité absolue. (…) face aux répercutions du changement climatique dans certaines sous régions africaines, menaçant sa sécurité alimentaire et engendre le déplacement des populations… »
Pour sa part, le vice-premier ministre Firmin Ayessa, parlant de la nécessité de gérer de manière durable et responsable le tourisme africain a précisé que ce qui fait l’attraction d’un site touristique peut disparaître demain si personne ne le préserve, en ces mots : « Il ne faut pas tuer la poule aux œufs d’Or ».
En tout cas, les conclusions des travaux de cette première édition de la caravane de la charte africaine du tourisme durable et responsable de Brazzaville jetteront à coup sûr les fondements de l’éclosion d’un tourisme engagé dans la préservation de l’écosystème avec la volonté et l’audace de préserver la planète, les pays et le continent africain à en croire Arlette Soudan-Nonault.