Malgré l’échec des négociations entre les pays signataires de l’accord de Paris lors de la COP 25 à Madrid du 02 au 16 décembre 2019, le Congo maintient sa constance à œuvrer pour sauvegarder coûte que coûte le bassin du Congo pour le bien de l’humanité.
C’est ce qui ressort de l’essentiel du compte rendu des travaux de la 25e conférence des parties à la convention cadre des nations unies sur les changements climatique. La restitution a été faite par la ministre de l’environnement, coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, au cours d’une conférence de presse, ce 21 décembre à Brazzaville.

Arlette Soudan-Nonault, très dépitée par ce fiasco en a livré à la presse les raisons « Les négociations à la COP 25 n’ont pas abouti. Elles ont essentiellement achoppé sur l’article 6 de l’Accord de Paris qui permet aux parties de coopérer sur une base volontaire pour mettre en œuvre leurs CDN par des approches fondées ou non sur le marché. »
Tout en précisant que « Les pays n’ont pas pu s’entendre sur la manière de réglementer le marché mondial du carbone. Ce point a donc été renvoyé à la prochaine Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, (COP 26) »
Toutefois, selon la ministre, le Congo a su jouer sa partition en faveur du climat en marge de ces assises. Puisque le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a patronné le side-event de la Commission Climat du Bassin du Congo relatif à la présentation des premiers résultats de l’Etude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.
Il a été aussi reçu au siège de l’Organisation Mondiale du Tourisme par son Secrétaire Général Monsieur Zurab Pololikashvili qui était entouré de tout son staff (où une plaque commémorative érigée en son honneur par l’OMT a été dévoilée).
D’autant plus que même après le départ du président, des experts congolais, sous la conduite de la ministre Arlette Soudan-Nonault ont poursuivi leur participation aux activités de la COP 25 en prenant part aux négociations, à plusieurs side-évent et à des réunions en bilatérales. Ainsi, la déclaration de la République du Congo au segment de haut niveau a été Le clou de ces activités.

Au terme de ce compte rendu, les chevaliers de la plume et du micro ont soulevé plusieurs préoccupations sur la suite à donner aux prochaines négociations. Sur ce, Arlette Soudan-Nonault a été claire. « Les négociations étant âpres. Mais il a manqué un leadership fort politique. Parce que cette COP qui est une COP technique était aussi une COP qui rêvait aussi des aspects politiques. Paris a arrêté des décisions, mais il manque de grands acteurs, des leaders politiques pour faire aboutir ces négociations au plan mondial. Je pense qu’y a cette crise de leader aujourd’hui qui nous faut rapidement identifier. » a-t-elle renchéri.

Cependant, sur les résultats significatifs au plan régional, les points focaux des pays membres de la commission climat du bassin du Congo ont suffisamment avancé. La ministre Arlette Soudan-Nonaul révèle que « Pendant le semestre 2020, certainement le chef de l’Etat Denis Sassou N’G’uesso va appeler le second sommet des chefs d’Etats pour le fonds bleu auquel nous allons peut être avoir la conférence des bailleurs de fonds (…) pour appeler au financement des projets ».
Elle a également rappelé l’appel d’offre lancé par Denis Sassou N’Guesso afin de leur permettre le recrutement de la banque qui va donc abriter le mécanisme financier en son sein.
Pour votre gouverne, la COP 26 se tiendra à Glasgow en Grande Bretagne, du 9 au 20 novembre 2020.