L’affaire en suspens a été renvoyée cette fois-ci au 3 Janvier par la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage de Sport (CCAS). Ce qui laisse encore plané le suspens auprès des férus du judo congolais.
‘‘Juste parce que le 31 Décembre a été déclaré férié’’ a dit le président de la CCAS qui donne la véritable raison de ce nouveau renvoi de l’audience qui, après le verdict, remettra assurément le train sur les rails de la Fédération Congolaise de Judo et Disciplines Associées.
Les deux antagonistes ont gardé un silence absolu sur ce report. Quant au Maître Aya Caloger, l’actuel président du Comité de normalisation, joint par téléphone: ‘‘ nous nous soumettons aux décisions gouvernementales et la CCAS par le biais de notre avocat, nous a informé du report… nous sommes serein en laissant la justice faire tranquillement son travail. Nous ne précipitons pas les choses et, je crois bien qu’à la date du 3 Janvier, les deux parties, nous allons à nouveau nous retrouver et nous allons suivre les plaidoiries de nos avocats jusqu’au dénouement de cette crise judiciaire’’.
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A en croire les avis des Judokas, tous azimuts, la durée de ce procès bloque les travaux que veulent entreprendre les différents clubs de Judo. Les dirigeants des clubs ne savent pas, pour l’instant, à qui obéir. Sur ce, Aya Caloger dit : ‘‘ il faut laisser le temps faire son temps. Je pense que cette crise au niveau de la justice va permettre au Judo de connaître les tenants et les aboutissants des comportements des uns et des autres. Ce qui n’empêche pas que les gens s’entraînent dans leurs clubs(…) Donc, aux Maîtres de Judo de continuer à s’entraîner, de continuer à former leurs élèves…’’
Rappelons que ce procès a été ouvert le 05 Décembre 2018 où la première audience toutefois ouverte a été renvoyée au 19 Décembre, puis ce 31. Et finalement, c’est le 03 Janvier 2019. Est-ce la dernière date que la justice choisira qui a le droit de diriger la FECOJU-DA ? Affaire à suivre…