Le bâtiment flambant neuf qui abrite le siège de l’ONG ‘‘Viens et Vois’’ et l’école inclusive a été réceptionné, ce 15 juillet par son président Emerson Massa, à Kintélé. Une visite guidée de l’édifice achevée à 50% a ponctué la cérémonie.
C’est l’architecte Nixon Mboussa Atso-Mbouala qui a fait découvrir l’ensemble des structures composant le premier lot de ce bâtiment (en cours de construction) aux membres de l’ONG ‘‘Viens et Vois’’ et aux enseignants de cette nouvelle école dont les portes seront ouvertes la rentrée prochaine.

Au rez-de-chaussée, le beau monde qui compose la délégation a été émerveillé par le standing assez moderne des structures à savoir : la cantine scolaire qui s’étend sur 28 m2 pour 20 places, une cuisine de 10 m2, quatre belles salles de classe avec ventilation de 28 et 24 places, des toilettes modernes ainsi qu’un Cyber café d’une capacité de 15 postes. Sans oublier le suppresseur et une bâche à eau pour l’alimentation en eau potable.

Puis, à travers des escaliers munis de garde-fous, la visite s’est poursuivie dans la même ambiance conviviale au premier étage. A ce niveau, l’on trouve une bibliothèque, deux salles de classe de 28 et 24 places, des toilettes, le bloc administratif du corps enseignant, d’un côté. Enfin, de l’autre, le bloc comportant le siège de l’ONG ‘‘Viens et Vois’’.

Dans l’ensemble « les travaux ont été effectués selon les règle de l’art » par la société CE Constuit, s’est satisfait le contrôleur technique des travaux, Otia Bernard, ingénieur en génie civil.
Une satisfaction que partage aussi l’heureux récipiendaire, le président Emerson Massa « c’était un rêve, dans la vie tous les rêves ne se réalisent pas. Mais aujourd’hui, après six ans, notre rêve est devenu réalité. Car la meilleure socialisation passe par ce brassage des enfants voyants et non-voyants. Puisque les aveugles ne doivent pas constituer un ghetto, ni être soumis à l’isolement… »

En tout cas, c’est un premier pari gagné pour cette ONG et le personnel enseignant de ce complexe scolaire EMMAÜS. Le plus difficile est donc à venir puisqu’il faudra concilier les préjugés des apprenants sans handicap avec les contraintes des apprenants vivants avec handicap. Ce, partant du cycle maternel, primaire et au collège.