Les travaux préparatoires de la réunion ministérielle d’adoption du Plan d’Action Consensuel de Déploiement des Infrastructures de Communications Electronique de l’Afrique Centrale (PACDICE-AC) et du cadre institutionnel de sa mise en œuvre, ont été lancés par le ministre des Postes et Télécommunications, Léon Juste Ibombo dans la matinée du 26 Février, dans la salle de conférence internationale de Kintelé.
Prélude à ses assises prévues pour le 1er Mars prochain, les experts des Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale vont bonifier au cours de trois jours en séance plénière le PACDICE-AC, son cadre institutionnel de sa mise en œuvre et dans un esprit d’ingéniosité et d’audace, proposer des approches pour sa mise en œuvre. Suivant la validation de Juillet 2012 à Douala, au Cameroun.

Au terme de leurs travaux, ces documents seront soumis à l’adoption des ministres en charge des Télécommunications/TIC de la CEEAC. En effet, le PACDICE-AC regorge l’ensemble des projets d’infrastructures transfrontières de cet espace communautaire. D’où l’adoption de ce plan régional dotera les pays de la sous-région d’un schéma directeur d’interconnexion transfrontalière encore inexistant. Enfin, le PACDICE-AC constituera un instrument de mobilisation de ressource auprès des partenaires.
Cependant, ce vaste chantier nécessite une réelle volonté économique et le renforcement des capacités des experts en la matière. Ce, au-delà des textes et de la simple volonté politique des Etats. Cet avis a été soulevé par le représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et le Madagascar, Jean-Jacques Massima-Langji faisant une brillante critique sur les vœux pieux.
‘‘Il faut une volonté économique. Tous les projets des télécoms sont rentables, mais il nous faut des projets simples et bancables (…) alors que si on reste au stade de volonté politique, les chefs d’Etats vont manifester, les ministres vont faire de belles déclarations : consensus de Douala, déclaration de Brazzaville et autre de Ndjamena. Nous avons tous les vocables pour qualifier l’ensemble des chapelets… de vœux pieux.’’ a-t-il dit.
Ouvrant ces travaux, le ministre des Postes et Télécommunications, Léon Juste Ibombo a souligné dans ses propos que : ‘‘cette réunion vient donc à point nommé pour nous permettre de nous approprier les méthodes et les outils de valorisation de notre écosystème et d’appréhender avec justesse les impacts des mesures incitatives que nous devrions mettre en place pour accélérer le développement économique de notre sous-région et atteindre les Objectifs de Développement Durable.’’