La seconde journée de la descente effectuée par le directeur général des Petites et moyennes entreprises (PME), Rudy Stephen Mpiere-Ngouamba a été une occasion propice pour les entrepreneurs d’exposer le calvaire vécu en la période du confinement.
Au cours de cette seconde descente, Rudy Stephen Mpiere-Ngouamba accompagné cette fois-ci par le directeur général de l’agence nationale de l’artisanat, Serge Gaston Mondele Mbouma a visité tour à tour, l’établissement de restauration Concept situé à Poto-poto.
La délégation a été reçu par Jules Patrick Ngamba, gérant principal de Concept. Au terme de la visite guidée, il a souhaité un contact plus privé avec le directeur général pour énumérer plusieurs préoccupations ayant impacté leur activité. Avant d’ajouter « on ne peut pas pleurnicher, nous tous nous sommes censés connaître que le monde traverse un cauchemar. (…) peut être on trouvera une réponse tant attendue de notre côté ».
SUIVEZ LA RONDE DU DG DES PME EN NO COMMENT
Ensuite, le cortège a pris la direction de la rue Lénine à Moungali pour visiter Leslie Mellrose, tenancière du salon de coiffure Mellrose Hair. Celle-ci a profité de cette visite pour signaler « … du côté de l’impôt et vue le confinement, depuis le mois de mars, ça été compliqué pour nous. A commencer par la prise en charge des employés surtout sans recette et les propriétaires des maisons n’ont pas été aussi compréhensibles. On n’a reçu aucun soutien de l’Etat ».

Enfin, la délégation s’est rendue au marché Total à Bacongo où s’active la Coopérative agro4 production. L’entreprise regroupe plusieurs producteurs des œufs, de volailles, de porc et d’aliments de bétail.
Son président Risty Guembo a exprimé les inconvénients liés à la période de crise sanitaire « le confinement nous obligé l’arrêt du travail à plein temps. Cela a eu pour conséquence la mort des animaux suite à la difficulté d’approvisionnement en matière première, aggravé par la fermeture des frontières. D’où, le ralentissement de la production et la difficile prise en charge du personnel ».
En effet, la coopérative emploie près de 23 ouvriers avec une capacité de production de 130 palettes d’œufs par jour. Cependant, ces œufs ne peuvent tous être écoulés au terme de 28 jours suite à la concurrence déloyale des œufs importés (pas toujours de bonne qualité, mais vendu à coût bas).
Ainsi, la principale doléance d’Agro4 production est l’accompagnement de l’Etat dans l’acquisition de crédit d’investissement avec garanti pour améliorer leur compétitivité sur le marché.

Au terme de la descente, Serge Gaston Mondele Mbouma a explicité que « les dispositifs d’appui à l’entrepreneuriat sont presque à son terme. Y a le fonds d’impulsion des garantis qui existent aujourd’hui et qui est l’une des étapes de solutions. (…) le problème d’accès au crédit, de s’approvisionner en matière première de qualité pour accroitre leurs productivités. Nos techniciens reviendront pour aller en profondeur dans le cadre d’améliorer leurs conditions de travail ».