Le présumé trafiquant d’ivoire est appréhendé en flagrant délit avec quatre pointes d’ivoire à Oyo, dans le département de la Cuvette. Ceci, grâce au concours des éléments de la Gendarmerie Nationale et de la Direction Départementale des Eaux-et-forêts de la Cuvette en partenariat avec le PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage)
De nationalité congolaise, cet individu a avoué ces défenses proviennent du département de la Sangha. Il a l’habitude de les dissimuler dans une valisette pour tromper la vigilance des services de contrôle le long des routes.
Aussi, il fournirait munitions et vivres aux braconniers autochtones pour massacrer les éléphants. Notamment, ceux du Parc National d’Odzala-Kokoua. Ce supposé trafiquant faunique a reconnu les faits qui lui sont reprochés à savoir : complicité d’abattage, détention et circulation illégales de quatre pointes d’ivoire représentant deux éléphants abattus. Pour cela, il encourt des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme.
L’éléphant est menacé d’extinction en République du Congo à cause du braconnage. La République du Congo et ses partenaires ont redoublé de la vigilance, depuis un certain temps, pour traquer tout individu qui entrave la loi en matière de protection de la faune au Congo.
C’est ainsi que plusieurs trafiquants des produits de la faune sont régulièrement interpellés, jugés et condamnés à travers le pays.
D’ailleurs, deux audiences sont prévues les 20 et 21 février 2019 à la Cour d’Appel de Pointe Noire et au Tribunal de Grande Instance de Brazzaville. Audiences au cours desquelles quatre présumés trafiquants des produits de la faune soit deux à Brazzaville et deux à Pointe Noire vont comparaître devant les juges.
En République du Congo, l’éléphant fait partie des espèces animales intégralement protégées, conformément à l’Arrêté n°6075/MDDEFE / CAB du 9 avril 2011 déterminant les espèces animales intégralement et partiellement protégées.