Les 110.054 candidats dont 9 dans les maisons d’arrêt ont affronté le Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) auquel les épreuves ont pris fin le vendredi 30 juillet sur l’ensemble du territoire national.
EXTRAIT D’INTERVIEW DE JEAN BLAISE KOMO
Pour cette session de juillet 2021, deux centres d’examens à savoir, la maison d’arrêt de Brazzaville ainsi que celle de Dolisie ont présenté au total, neuf candidats. Un seul à Dolisie dans le département du Niari et huit autres dans la capitale congolaise où le directeur général de l’administration pénitentiaire, Jean Blaise KOMO a effectué le 28 juillet, une descente.
Sous le respect strict des mesures barrières, Jean Blaise KOMO s’est rassuré au cours de sa visite du bon déroulement des épreuves, tout comme les conditions sanitaires dans lesquelles les candidats doivent travailler.

Après son passage dans l’unique salle d’examen, la candidate n·152, très satisfaite a signalé « c’est très gentil de sa part. On ressent une sorte de considération.» avant d’ajouter « je suis bien préparé pour cet examen. Donc mentalement, je dirais que je ne peux pas laisser ma situation actuelle avoir un impact négatif sur mon examen.»
Le chef de centre, Édouard MOUSSAOU MACKITA a révélé quant lui que son centre n°56 s’est bien préparé à travers une réunion technique en vue d’une organisation réussite de la session. «Les candidats travaillent dans les bonnes conditions. Les membres de la commission anti-fraude y compris les surveillants ont été bien instruits. Donc, on ne peut pas penser à frauder ici, d’autant plus que les diplômes obtenus au niveau du centre de la maison d’arrêt ont la même valeur que ceux des candidats externes.»

Poursuivant, il a indiqué que ces diplômes «servent à la réinsertion des candidats, une fois sorti d’ici. Donc, il faut les crédibiliser par un travail excellent, sans fraude et sans souillure.»
Au terme de sa visite, le directeur général de l’administration pénitentiaire a éclairé la lanterne de la presse concernant le centre de Dolisie qui constitue l’unique centre de l’intérieur du pays. «C’est vrai, il n’y a qu’un seul candidat, mais pour nous c’est du symbolisme. Nous sommes en train d’appliquer les instructions du gouvernement de telle sorte qu’après Dolisie, nous ayons d’autres centres.»

A l’ensemble des candidats, Jean Blaise KOMO a exhorté “Soyez fier, n’ayez pas peur de votre état d’aujourd’hui parce que la maison d’arrêt n’est pas une fin en soi. Vous n’y resterez pas éternellement.»
Notons que le plus jeune candidat dans ces centres a 15 ans, tandis que le plus âgé a 18 ans.