La société congolaise, leader de transport routier, océan du nord a vécu la pire des journées ce 20 octobre depuis sa création en enregistrant, presque simultanément, deux accidents mortels.
C’est dans les heures de la matinée que deux bus de la société, le même jour, ont donné la mort à six personnes (d’après le communiqué officiel). Une étrange coïncidence qui à ce jour suscite polémique et moult interrogations sur les causes réelles de ces ‘‘incroyables’’ accidents.

Selon les observateurs, le premier accident qui s’est produit sur la route nationale n°1 à l’entrée de Dolisie, dans le département du Niari serait la résultante d’une négligence notoire du chauffeur. Ce dernier habitué de ce tronçon, aurait brillé par un excès de vitesse dans la zone dangereuse de ‘‘Moukondo’’, réputée très nocive en période de pluies. Sans oublier, sa situation géographique (proximité avec un ravin).
D’après quelques témoins, le véhicule aurait entamé la descente à vive allure, sur une voix bitumée et couverte d’argile sous la pluie. Pourtant, affirment-ils « … dans ces conditions, tout bon chauffeur devrait ralentir. » Bilan de l’accident 4 morts et 51 blessés, selon les autorités. Par contre sur les réseaux sociaux , une note non signée du directeur des affaires médicales, Célestin Kouba alourdit ce bilan à 5 morts. Les services de la société Océan du nord affirme en substance que la prise en charge médicale des survivants est effective dans les hôpitaux de Dolisie et Pointe-Noire, selon la gravité de chaque cas.
Pour le second qui s’est produit sur la sortie nord de Brazzaville, il s’agit d’un autre bus en partance pour la route nationale n°2. Le véhicule a malheureusement fauché au passage un homme en pleine activité sportive sur le viaduc entre Talangaï et Kintélé. La victime aurait mis les écouteurs qui lui ont empêché d’entendre les klaxons du bus à en croire certains témoignages.

D’autres par contre soulèvent la thèse d’un excès de vitesse et de l’ouverture brusque et soudaine d’une soute dont le couvercle a violemment heurté la victime qui est morte sur le champ.
Du reste, les techniciens de la société Océan du nord réfutent toujours ces allégations d’excès de vitesse par le fait que tous les bus en activité ont été révisés de manière à ne jamais excéder la barre de 100 Km à l’heure. Cela n’apaise pas cependant, la douleur et les esprits surchauffés des parents qui ont perdu un proche dans cette tragédie.