Nonobstant la crise sanitaire due au covid-19, le couple présidentiel a observé le rituel de présentation des vœux ces 04 et 05 janvier aux diplomates, aux corps constitués nationaux, aux membres du gouvernement ainsi qu’à la société civile, dans le strict respect des gestes barrières.
Arrivés à 11 heures précise à l’esplanade du palais des congrès, Denis Sassou N’Guesso et son épouse se sont prêtés aux us du protocole. Après s’être inclinés devant le tricolore Vert-Jaune-Rouge et l’hymne nationale, le couple présidentiel a regagné la grande salle du palais des congrès où s’est déroulé la modeste cérémonie.
Comme il fallait s’y attendre, le traditionnel rituel marqué par des accolades et autres rapprochements physiques a connu l’obligeance de deux discours articulés d’abord par le président du sénat, Pierre Ngolo, ensuite par le président de la République Denis Sassou N’Guesso.
L’instant est donc resté solennel et fédérateur des ambitions en faveurs de la nation, clairement affichées par les deux personnalités dans leur propos.

Le cas de Pierre Ngolo qui, présentant ses vœux au président de la République, à sa famille et ses proches, a rappelé à ce dernier l’espoir suscité par le président de la République dans le cœur des Congolais, au cours du début de l’année 2020. Espoir cependant entravé par les affres de la pandémie du coronavirus.
Ainsi, le président du sénat a encore rappelé à Denis Sassou N’Guesso qu’il a toujours été ‘‘l’homme des temps difficiles et qui devrait puiser dans son expérience’’ pour sortir le Congo de cette crise sanitaire mondiale et de la récession économique nationale.
Dans l’économie de son discours, Pierre Ngolo n’a pas manqué de raviver la mémoire des Congolais sur les nombreuses réalisations à l’actif du président Denis Sassou N’Guesso, partant de la décentralisation de l’arrière-pays ainsi que la construction des infrastructures de base à Brazzaville, Pointe-Noire et les reste des départements. A ce sujet, Pierre Ngolo a plaidé pour que ‘‘2021 soit l’année du transfert effectif des crédits aux communautés locales’’.

Répondant à ce message de vœux des corps constitués nationaux et de la société civile, le chef de l’Etat a dans son speech de circonstance remercié de vive voix la constance de ces vœux à son égard, sa famille et à ses proches avant de réitérer « notre devoir commun est de préserver en toute circonstance, la paix sociale, la cohésion nationale, la stabilité institutionnelle. La paix demeure la pierre angulaire de notre action, le dialogue en constitue le levier permanent. De ce fait, l’ambition justifiée d’une paix durable doit toujours inspirer nos décisions et nos actions » avant d’ajouter « l’année 2021 recueille également en héritage les angoisses et les espoirs induits par la pandémie de covid-19 qui continue de sévir dans notre pays. L’introduction récente du vaccin anti-covid-19 offre à l’année 2021, le mérite d’une charnière rassurante entre les inquiétudes planétaires générées par cette crise sanitaire inédite et l’espérance mondialement partagée d’un futur proche probablement plus sécurisé contre le coronavirus ».
Aussi, Denis Sassou N’Guesso souligne et précise que « conformément à notre vision, il n’est pas possible d’aller au développement sans infrastructures de base. L’objectif poursuivi par notre action a été de désenclaver le pays afin de le placer sur la voie de la modernisation et du progrès. Par ailleurs, il s’agissait d’assurer l’unité physique du territoire national, afin que l’horizon pour chaque Congolaise et chaque Congolais ne se limite pas au seul prisme de leur lieu de résidence ».
Denis Sassou N’Guesso a promis de poursuivre le vaste chantier de la modernisation du Congo au cours de l’année 2021.

Concernant les antivaleurs, la qualification et l’employabilité des jeunes, le président de la République a insisté sur la responsabilité de la société civile tout en interpelant la conscience des jeunes. « Notre jeunesse doit avoir confiance en son avenir qui n’est guère dans le trac narre de la violence et le raccourci du banditisme. Bien au contraire, ces dérives l’isolent dans les circuits de la disqualification et de la déperdition ».
In fine, il a adressé une « bonne et heureuse année à tous ! »