Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso a passé la main ce 19 janvier, au Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshissékédi qui devient le nouveau Président en exercice de la Communauté Économiques des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), au terme des travaux de la 20e conférence des Chefs d’Etats de cette institution.
Les assises se sont déroulées au centre de conférence internationale de Kintélé à Brazzaville, sous la tutelle de Denis Sassou N’Guesso. Au total, cinq Présidents et cinq membres des gouvernements ont honoré de leur présence à ce grand rendez-vous dédié à l’intégration sous régionale des dix pays membres de la CEEAC. Il s’agit entre autres de l’Angolais Joao Lourenço, Théodoro Obiang Nguema de la Guinée Equatoriale, Félix Tshissékédi de la RDC, Archange Touadéra de la RCA et le Congolais Denis Sassou N’Guesso.
Cette rencontre marque un grand tournant décisif dans le processus d’évolution et de réforme institutionnelle engagés par la CEEAC au cours de la dernière mandature du Président sortant Denis Sassou N’Guesso. Ce dernier a dans son discours d’ouverture de cette 20e session ordinaire énuméré quelques avancées.
« En juillet 2021, notre conférence s’est réunie par visioconférence, pour sa 19e session ordinaire. Ce sommet qui a été organisé à, mi-parcours du mandant confié à la République du Congo, a permis l’adoption de 17 décisions pertinentes, devant toutes donner un coup d’accélération significatif au processus d’intégration en Afrique centrale. Il s’est agi notamment, des engagements sur la sécurité dans le domaine maritime en Afrique centrale, d’une part, et du développement de la zone de libre-échange de la CEEAC, d’autre part. »
Poursuivant, Denis Sassou N’Guesso a rappelé que l’occasion a également permis à la CEEAC d’apporter sa contribution à la mise en œuvre effective du traité régissant la zone de libre-échange continentale africaine.
Il s’est également réjouit d’importantes décisions prises notamment, la mise en place du fonds de compensation, de coopération et de développement ; l’opérationnalisation de l’organisation de la santé en Afrique centrale, en sigle ‘‘OSAC’’ ; le lancement en octobre 2021 de la quatrième phase du projet REDISSE, sur le renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique centrale, participe de cette initiative stratégique sur le plan sanitaire. Sans oublier le ferme engagement de a communauté sur la problématique « femme, paix et sécurité » qui a donnée lieu le mois dernier à Brazzaville, à des résolutions pertinentes visant fondamentalement l’implication plus grande et plus effective, des femmes d’Afrique centrale, en matière de médiation, avant et après les périodes de conflits.
Par ailleurs, Denis Sassou N’Guesso a réaffirmé à ses paires que l’« ambition commune de bâtir une communauté de destin et de prospérité partagée se conjugue avec l’impérieuse nécessité de préserver la paix et la sécurité dans nos pays à nos frontières. »
Puis, le Président congolais a rappelé à tous des engagements à tenir coûte que coûte à savoir : développer des politiques régionales de lutte contre les nouvelles menaces, singulièrement le terrorisme, le mercenariat, l’extrémisme violent et la criminalité transnationale organisée.
Avant d’exiger aux Etats membres que « l’engagement pris par chacun de nos pays, d’apporter un concours financier et matériel à la transition politique du Tchad. Quelles que soient nos difficultés internes, nous ne pouvons pas demeurer les bras croisés, alors que certains partenaires extérieurs concrétisent déjà leur promesse en faveur du Tchad. Il y va de la crédibilité de notre engagement pour l’intégration et la solidarité fraternelle. (…) nos obligations à l’égard de notre communauté, je réitère la nécessaire mise en application de la contribution communautaire à l’intégration. »
Finalement, Félix Tshissékédi qui succède à Denis Sassou N’Guesso a placé sa présidence sous le signe de l’amélioration générale du capital humain suivant trois secteurs, à savoir : la valorisation de la culture, la promotion de l’éducation et des réformes concernant la santé des populations. Ce, conformément à l’article 4 du Traité révisé de la CEEAC.
Ainsi, le nouveau Président appelle les Afro centraliens à tout mettre en œuvre pour améliorer tant soit peu les conditions de vie des populations au travers des actions engagées. D’autant plus que, selon ses statistiques, la sous-région afficherait 43% de la moitié de sa population durement atteint par la pauvreté. Ajoutés à cela, les conditions misérables, le chômage et la recherche de l’emploi qui compromettent réellement les chances de réussite et l’épanouissement complet de la jeunesse.
Une bien triste réalité qui réjoint les propos de Denis Sassou N’Guesso qui en toute connaissance de cause a affirmé « … devrais-je vraiment rappeler combien le chantier de l’intégration régionale en Afrique centrale est encore long ? Avec confiance et foi, dans la persévérance et la détermination, nous poursuivons inlassablement la marche vers la matérialisation de notre marché commun. »
, au terme des travaux de la 20e conférence des Chefs d’Etats de cette institution.Les assises se sont déroulées au centre de conférence internationale de Kintélé à Brazzaville, sous la tutelle de Denis Sassou N’Guesso. Au total, cinq Présidents et cinq membres des gouvernements ont honoré de leur présence à ce grand rendez-vous dédié à l’intégration sous régionale des dix pays membres de la CEEAC. Il s’agit entre autres de l’Angolais Joao Lourenço, Théodoro Obiang Nguema de la Guinée Equatoriale, Félix Tshissékédi de la RDC, Archange Touadéra de la RCA et le Congolais Denis Sassou N’Guesso.Cette rencontre marque un grand tournant décisif dans le processus d’évolution et de réforme institutionnelle engagés par la CEEAC au cours de la dernière mandature du Président sortant Denis Sassou N’Guesso. Ce dernier a dans son discours d’ouverture de cette 20e session ordinaire énuméré quelques avancées.« En juillet 2021, notre conférence s’est réunie par visioconférence, pour sa 19e session ordinaire. Ce sommet qui a été organisé à, mi-parcours du mandant confié à la République du Congo, a permis l’adoption de 17 décisions pertinentes, devant toutes donner un coup d’accélération significatif au processus d’intégration en Afrique centrale. Il s’est agi notamment, des engagements sur la sécurité dans le domaine maritime en Afrique centrale, d’une part, et du développement de la zone de libre-échange de la CEEAC, d’autre part. »Poursuivant, Denis Sassou N’Guesso a rappelé que l’occasion a également permis à la CEEAC d’apporter sa contribution à la mise en œuvre effective du traité régissant la zone de libre-échange continentale africaine. Il s’est également réjouit d’importantes décisions prises notamment, la mise en place du fonds de compensation, de coopération et de développement ; l’opérationnalisation de l’organisation de la santé en Afrique centrale, en sigle ‘‘OSAC’’ ; le lancement en octobre 2021 de la quatrième phase du projet REDISSE, sur le renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique centrale, participe de cette initiative stratégique sur le plan sanitaire. Sans oublier le ferme engagement de a communauté sur la problématique « femme, paix et sécurité » qui a donnée lieu le mois dernier à Brazzaville, à des résolutions pertinentes visant fondamentalement l’implication plus grande et plus effective, des femmes d’Afrique centrale, en matière de médiation, avant et après les périodes de conflits.Par ailleurs, Denis Sassou N’Guesso a réaffirmé à ses paires que l’« ambition commune de bâtir une communauté de destin et de prospérité partagée se conjugue avec l’impérieuse nécessité de préserver la paix et la sécurité dans nos pays à nos frontières. »Puis, le Président congolais a rappelé à tous des engagements à tenir coûte que coûte à savoir : développer des politiques régionales de lutte contre les nouvelles menaces, singulièrement le terrorisme, le mercenariat, l’extrémisme violent et la criminalité transnationale organisée. Avant d’exiger aux Etats membres que « l’engagement pris par chacun de nos pays, d’apporter un concours financier et matériel à la transition politique du Tchad. Quelles que soient nos difficultés internes, nous ne pouvons pas demeurer les bras croisés, alors que certains partenaires extérieurs concrétisent déjà leur promesse en faveur du Tchad. Il y va de la crédibilité de notre engagement pour l’intégration et la solidarité fraternelle. (…) nos obligations à l’égard de notre communauté, je réitère la nécessaire mise en application de la contribution communautaire à l’intégration. »Finalement, Félix Tshissékédi qui succède à Denis Sassou N’Guesso a placé sa présidence sous le signe de l’amélioration générale du capital humain suivant trois secteurs, à savoir : la valorisation de la culture, la promotion de l’éducation et des réformes concernant la santé des populations. Ce, conformément à l’article 4 du Traité révisé de la CEEAC. Ainsi, le nouveau Président appelle les Afro centraliens à tout mettre en œuvre pour améliorer tant soit peu les conditions de vie des populations au travers des actions engagées. D’autant plus que, selon ses statistiques, la sous-région afficherait 43% de la moitié de sa population durement atteint par la pauvreté. Ajoutés à cela, les conditions misérables, le chômage et la recherche de l’emploi qui compromettent réellement les chances de réussite et l’épanouissement complet de la jeunesse. Une bien triste réalité qui réjoint les propos de Denis Sassou N’Guesso qui en toute connaissance de cause a affirmé « … devrais-je vraiment rappeler combien le chantier de l’intégration régionale en Afrique centrale est encore long ? Avec confiance et foi, dans la persévérance et la détermination, nous poursuivons inlassablement la marche vers la matérialisation de notre marché commun. »){kind=link}