Une illustration

La société congolaise souffre de la hausse des frais liés au service funéraire de leur proche. Un rapport de force malgré la situation économique que traversent de nombreuses familles à faibles revenus.

Comme le dit bien Gaël Crutzen « entre la vie et la mort, il n’y a qu’une respiration, soit rien, soit tout » Tandis qu’un autre penseur affirme que « une belle mort anoblit toute la vie ». L’interprétation de ces deux citations revêt une triste réalité  à Brazzaville et Pointe-Noire.

En effet, une fois que la mort frappe une famille, les responsables oublient tout de suite le chagrin et la douleur de la perte d’un être cher, pour se préoccuper de la somme à réunir pour enterrer dignement le parent décédé.

Les familles éprouvées

Parce que, entre l’achat du cercueil et l’inhumation, tout le service funéraire devient un véritable casse-tête pour le commun des congolais.

Tenez! Les prix des cercueils à la pompe funèbre varient selon les dimensions, la qualité du bois, les ornements et les sculptures en relief. Tout ceci fait grimper les prix à tour de mains. D’où  s’offrir un cercueil convenable devient littéralement un privilège de riche à en juger les prix qui varient entre 130.000 F CFA à des millions de francs CFA.

Cela s’impose suivant différentes qualités liées à l’utilisation du bois blanc ordinaire ou du bois riche comme le kambala, le lokoumé et autres… et puis vient l’inhumation. Celle-ci est une autre opération couteuse au niveau du choix, de la qualité et de l’emplacement du caveau estimé entre 300.000 CFA à des millions de francs CFA. lorsque le cercueil et les autres accessoires funéraires  sont acquis, les familles se retrouvent très souvent à bout de souffle tellement les porte-monnaie ont saigné au cours de l’organisation des veillées mortuaires et les contraintes liées au frais de transport.

Une vue de la Morgue municipale de Brazzaville

Tout compte fait, enterré dignement un parent disparu devient de nos jours synonymes de débrousser des sommes exorbitantes qui impliquent parfois de lourds endettements. Malheureusement, les autorités compétentes jusqu’ici n’ont pas fixé les prix susceptibles d’alléger ce rituel qui rend hommage à nos morts.

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