Six cas déclarés en France, 1 confirmé en Russie et plusieurs autres à travers le monde, l’épidémie de Coronavirus déjà présente en Chine a atteint plus de 15 pays depuis le 30 janvier dernier.
Par définition, les Coronavirus signifient ‘‘virus en couronne’’ du fait qu’ils présentent cet aspect observé au microscope. Ils forment une famille de virus variés, touchant aussi bien l’homme que l’animal. Sa propagation à travers le monde aujourd’hui oblige le comité d’urgence du règlement sanitaire international (RCI 2005) de l’OMS à déclarer l’épidémie comme une urgence de santé publique de portée internationale.
En effet, le taux de mortalité est relativement élevé le SRAS (béta-coronavirus qui cause le syndrome respiratoire aigu sévère identifié en 2002) et le MERS-CoV (coronavirus béta qui provoque le syndrome respiratoire du moyen-Orient, découvert en 2012), avec respectivement près de 15% et plus de 36% de décès de personnes atteintes. Les plus sensibles sont les hommes et les femmes âgés de plus de 65 ans et ceux souffrant de pathologies respiratoires et les immunodéprimés. Celui qui sévit aujourd’hui est le nouveau coronavirus qui a surgi en 2019 en Chine.
Le coronavirus cause également des maladies émergentes (des infections nouvelles dues à des modifications ou à des mutations du virus). Chez l’homme, il débute par un rhume banal puis progresse en une infection pulmonaire sévère, responsable d’une détresse respiratoire aigüe.
Par ailleurs, le ministère canadien de la santé a reconnu que ce virus est très puissant et résiste bizarrement aux antibiotiques existants du fait qu’il n’est pas une infection bactérienne.
Il s’avère qu’on s’expose au coronavirus en étant en contact avec les animaux comme : la chauve sourie (animal hôte), la Civette (hôte intermédiaire), la consommation de viande infectée ou contact avec des sécrétions de l’animal (contamination de l’homme) et par voie aérienne : gouttelette respiratoire, contact avec des sécrétions ou avec un objet contaminé (transmission d’homme à homme).
La méthode de prévention consiste à garder la gorge humide (ne pas la laisser sèche sinon le virus envahira votre corps en 10 minutes seulement). Il est donc conseiller de boire beaucoup d’eau ; éviter les endroits peuplés ; porter un masque au besoin surtout dans les transports publics. Les aliments frits ou épicés et contenant de la vitamine C sont à éviter.
Jusqu’ici, les symptômes de la maladie sont les fièvres élevées répétées, les toux prolongées après la fièvre (les enfants sont les plus exposés), tandis que les adultes ont généralement les maux de tête et un malaise prolongé suivi des maladies respiratoires.
Au regard de tout cela, le gouvernement congolais renforce le dispositif mis en place pour prévenir l’introduction du coronavirus sur le territoire national.
Pour se faire, tous les points d’entrée au-delà d’être dotés en matériel de protection individuelle (bavettes, solutions hydro-alcooliques, thermo-flash et gants) et de l’identification des cas suspects, le gouvernement congolais informe « toutes les missions diplomatiques accréditées en République du Congo, ainsi que les communautés étrangères et la communauté nationale, que toute personne en provenance des pays à haut risque sera systématiquement mise en quarantaine pour une durée minimale de 14 jours. »
