Le Conseil des ministres a demandé le 18 avril, aux deux chambres du parlement, l’autorisation de la prorogation de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national.
D’après le compte rendu du conseil, lu par le ministre de la communication, Thierry Moungalla, la République du Congo a enregistré depuis le 14 Mars jusqu’à nos jours plus de 160 cas de Coronavirus, 16 guéris et 6 morts dont 2 médecins. Une situation qui interpelle les autorités nationales à durcir certaines mesures déjà prises.
C’est un secret de polichinelle, la crise sanitaire mondiale due à la pandémie de Coronavirus ne fait pas exception au Congo. Cela s’explique par l’accumulation à grande vitesse des cas de contaminations testés positifs.
Face à l’urgence de cette situation qui prend des proportions inquiétantes, le gouvernement décide de la prorogation de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du pays. Le projet de loi y relatif a fait l’objet de son adoption au conseil des ministres du samedi 18 avril. Avant d’être soumis aux deux chambres du parlement réunies en session extraordinaire pour approbation.
« Son adoption donnera au Chef de l’Etat la possibilité de proroger l’état d’urgence sanitaire dans notre pays, prorogation rendue inéluctable par l’accélération de la pandémie au Congo. » a souligné le ministre de la communication, Thierry Moungalla.
Ainsi, l’occasion était tout indiquée au conseil des ministres de rappeler aux autorités habiletés leurs pleins pouvoirs afin de faire barrage au pire.
Les maires des villes révoqués de leurs fonctions
Suspendu depuis quelques mois, l’ancien président du conseil départemental et municipal, maire de la ville Brazzaville, Christian Roger Okémba a été démis de ses fonctions. A cet effet, il est incriminé dans une affaire de malversation financière. Les chiffres parlent d’un milliard 250 millions alloués au bon fonctionnement de la municipalité de Brazzaville.

De même, son homologue de la ville de Mossendjo, Eric Blaise Ngouloubi Sayi n’a pas été épargné. Il est révoqué pour « Avoir empêché le fonctionnement normal et régulier du Conseil ; Avoir mis en péril les intérêts de la collectivité locale. »
Notons que le conseil des ministres a également procédé à l’examen et adoption de plusieurs autres projets de loi. Au ministère des Hydrocarbures notamment, il s’agit du projet de loi portant approbation du contrat de partage de production « Kombi-Likalala-Libondo II », un projet signé le 17 avril 2020 entre la République du Congo, la Snpc et les sociétés Perenco SA, petro Congo S.A et Africa Oil et Gas Corporation.
Hello, all is going nicely here and ofcourse every one is sharing facts, that’s actually fine, keep up writing.|
Heya i’m for the first time here. I came across this board and I find It truly useful & it helped me out a lot. I hope to give something back and help others like you aided me.|