Le premier jour du déconfinement à Brazzaville présente un spectacle désolant et inquiétant qui exige un mécanisme de contrôle et d’évaluation efficace des autorités publiques pour ne pas sombrer dans “le chao de la propagation” du covid-19.
De manière générale, le constat est partout le même à travers la ville-capitale : Persistance des demi- terrains même par la Stpu, difficulté de vite embarquer avec la marchandise même sans avec certains usagers, faute de moyens ou presser par le temps préfèrent la marche à pied.
L’usage désintéressé des bavettes par les Brazzavillois (nombreux en porte à bout de doigts ou simplement sur le menton) sans être inquiétés par les agents de l’ordre, pareil pour de nombreux chauffeurs qui ne mettent ni gants ni bavettes…sans parler de l’application du gel hydro-alcoolique (comme exiger par le premier ministre). Du reste, le respect de la distanciation entre individu pose problème et l’incertitude demeure sur le risque de voir grimper très rapidement les statistiques de propagation du coronavirus.
Chaque jour compte, d’où les pouvoirs publics doivent redoubler de rigueur et de vigilance pour veiller sur la fourmilière humaine qui semble tout se permettre au péril d’autrui. Surtout aux marchés domaniaux où personne n’est écoutée ni crainte comme le prêtre ou le pasteur à l’église. Heureusement que le couvre-feu reste de rigueur de 5h à 20h. « On croise donc les doigts pour qu’il n’y est pas plus de péril dans la demeure !!! »