Bon nombre de congolais semblent encore ignorer l’importance du port de masque. C’est le constat fait par les techniciens de Santé publique au cours de la ronde effectuée du 25 au 27 mai par le préfet de Brazzaville, Cebert Iboko Onangha.
Pourtant le port du masque fait partie des mesures efficaces de lutte contre la propagation du Coronavirus. Et, malgré plus de 500 cas déclarés à ce jour dont 19 morts à travers tout le pays, il est extrêmement dangereux que des citoyens délaissent cette précaution édictée par le gouvernement.
Face à cet incivisme notoire, les experts de la Santé se disent préoccupés et craignent le pire. Ainsi, au terme de la série de descentes effectuée avec le préfet de Brazzaville dans les huit arrondissements de la capitale, le directeur départemental de Santé, Jean Claude Moboussé a martélé sur l’observation stricte des gestes barrières par la population.

Pour ce faire, Jean Claude Moboussé n’est pas allé avec le dos de la cuillère. Il a donc signifié que la situation que nous vivons actuellement est grave. Et, l’heure n’est plus à l’amusement. Il déplore aussi le fait que le port du masque soit pour certains un luxe. Ce, après avoir démontré partout où il est passé, l’évolution vertigineuse de la maladie à l’échelle nationale.
Suite à cette non observance des mesures barrières par de nombreux Congolais, les administrateurs maires d’arrondissements promettent à leur tour d’y veiller et de rappeler à l’ordre tous les contrevenants.

Le cas du maire de Talangaï, Privat Frédéric Ndéké qui promet travailler de concert avec les chefs de quartier, blocs, marchés et autres de sa circonscription afin d’y remédier au plus vite.
Cette réalité étonne et en appelle à la prise de conscience de chacun d’entre nous, lorsqu’on sait que Brazzaville est la ville la plus touchée avec plus de 300 cas testés positifs au Coronavirus.