Le président du conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo a échangé ce 07 octobre avec les responsables des plateformes politiques autour de la communication politique en période électorale.
En mars 2021, la République du Congo abrite une élection présidentielle conformément à la constitution en vigueur. En sa qualité de régulateur des médias, Philippe Mvouo met déjà la puce à l’oreille des acteurs politiques congolais.
La rencontre entre le garant des médias et les responsables des plateformes politiques de toute obédience au palais des congrès a été un moment propice pour les deux parties de tout dire sans langue de bois.

D’un ton ferme, Philippe Mvouo a tenu à rappeler qu’il n’était pas encore temps de battre compagne. Après avoir dénoncé une forme de compagne déguisée qui se dessine au sein de plusieurs familles politiques.
Il a, d’ailleurs, invité les partis politiques à attendre la période appropriée afin de se lancer dans cette bataille.
La circonstance a donné également lieu à une séance de questions-réponses entre Phillipe Mvouo et ses interlocuteurs. Certains responsables des plateformes politiques ont souligné le déséquilibre dans plusieurs médias de la place en période électorale. Les irrégularités que Philippe Mvouo entend corriger sans ménager aucun effort. Tout en faisant preuve de concision sur sa réponse « je vous ai entendu ».

L’occasion a permis au régulateur de présenter le rapport- synthèse relatif à sa série de descentes dans états-majors politiques et ceux des médias. Des préoccupations aussi constructives pour un pays souvent critiqué pour le manque de transparence dans les affaires électorales.
La rencontre entre le président du conseil supérieur de la liberté de communication et les responsables des plateformes politiques est inscrit dans le cadre de trouver les pistes de solution afin de limiter les dérives communicationnelles avant, pendant et après les élections.