Une vue des participants

Le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, de l’enseignement technique et professionnel promet de mener une lutte acharnée contre la fraude, la corruption et autres actes répréhensibles en milieu scolaire.

Il l’a fait savoir à travers plusieurs recommandations formulées à l’endroit des animateurs de la commission spécifique mise en place à cet effet, ce 25 juin à Brazzaville.

Cette commission  de contrôle et de lutte contre la fraude, la corruption et les pratiques répréhensibles compte 79 membres, supervisée par un comité technique que préside le magistrat Roméo James Opoki. Ce même comité devrait rendre compte à la coordination nationale chapeautée par le ministre lui-même.

L’objectif principal de la commission est d’enquêter et de réfléchir sur les mesures pratiques et procédures judiciaires adaptées pour décourager la tendance à la fraude et réprimer les auteurs de corruption et autres actes répréhensibles à l’école.

Le ministre salue les membres de la commission

Une triste réalité qui mine le système éducatif congolais depuis des années, souvent constatée lors des examens et concours, comme l’a reconnu le président de ladite commission Roméo James Opoki «… la situation ancienne ou plutôt actuelle, ne rassure plus ; elle est gangrénée de multiples visages : la fraude, la corruption, bref les pratique négationnistes en milieu scolaire. Les examens et les concours sont des occasions de manifestation, voire d’expression massive de pratiques répréhensibles. » dans son mot d’engagement formulé au cours de la cérémonie de mise en place de la commission, avant d’ajouter « une nouvelle ère débute, fini la récréation ! »

Pour sa part, le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé a exhorté les membres de la commission au courage, au pragmatisme et à l’acharnement contre ces pratiques nocives « il ne s’agit pas d’une commission de luxe et de mode. Elle doit nous aider à éradiquer selon l’urgence du moment la tendance à la fraude (…) et chacun de nous doit se mettre dans la disposition de se soustraire du vice de la fraude : élèves, parents d’élèves, enseignants et personnel du ministère. »

Le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé

En outre, le ministre a profité de l’occasion pour dénoncer des pratiques mafieuses devenues monnaie courante dans plusieurs établissements scolaires et centres de formation à Brazzaville et dans d’autres départements du pays.

Il a pointé du doigt les lycées techniques 1er mai et 5 février ainsi que plusieurs écoles privées ‘‘suspectes’’ entre autres Thalès de Millet, Menia, Fondation Guillaume, Père Constantin, Comibaf et un grand centre de formation situé à Texaco dans le sixième arrondissement Talangaï.

Pire encore à l’intérieur du pays, ce sont les établissements des villes comme Makoua, Ewo dans les Cuvettes, Abala et surtout Ongoni dans les Plateaux qui sont devenus de véritables laboratoires et épicentres de cette fraude massive en accueillant des candidats libres ressortissants de Brazzaville.

A cette allure, sauf changement de cap, tout laisse paraître que cette fois-ci, seuls les candidats méritant devraient satisfaire aux différents examens et concours. Cela rendrait plus crédibles de nombreux diplômes souvent remis en cause.

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