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Décédé le dimanche 4 août à Ivry près de Paris des suites d’une longue maladie, le retour du corps du célèbre artiste congolais est très réclamé. Ce, pour des funérailles à la hauteur du talent incontesté de l’une des plus belles voix de la musique congolaise. Affirme sa famille biologique.

L’annonce de sa disparition a été un véritable coup de tonnerre qui a ébranlé le quotidien de ses nombreux fans à Brazzaville, Kinshasa et par-delà le monde. Pourtant, depuis quelque temps en effet, l’artiste musicien qui a fait la pluie et le beau temps des mélomanes brazzavillois et kinois dans les années 85 était souffrant, rangé par une maladie qui selon ses proches lui aurai réduit sa faculté de langage.

Fernand Mabala, artiste musicien

Du haut de ses 60 ans, malgré la distance entre Brazzaville et Paris où le chanteur s’était installé depuis 1989, les nostalgiques de l’époque lui sont restées fidèles et savourent encore à ‘‘chaudes de larmes’’ ses tubes devenues de véritables chef d’œuvres de la chanson congolaise. A l’instar de Yatama, le titre a su peindre l’absence et les retrouvailles entre amoureux, à travers un clip inédit qui a vite emballé les mélomanes avec une espèce de danse saccadée  dite “Patakani”. Un véritable succès fou réitéré à travers d’autres chansons comme : Ainsi va la vie, Avis de recherche, Ediama-Diamant, Tantôt oublions, Mbémba, Visa long séjour, Ainsi va la vie, …

Né en septembre 1959, de son nom de famille Fernand Milandou, l’interprète et chanteur est revenu sur le devant de la scène après une longue période d’absence avec l’album ‘‘Antibiotiques’’ en 2009, suivi de son Best of de 1985 à 2012.

Avec la chanson du même nom, le grand Moumbafouneur s’affiche en grand sapeur, habillé en Jeans, foulards et costume de haute facture. Sans oublier sa marque de prédilection, JM Weston, pour ce qui est des chaussures « Crocco ». Dans le texte pourtant banal, le charme et sa puissance vocale ont suffi pour en faire un véritable hit : « Totapène, Antibiotiques, terramycine, Au secours… Moto akokufa pona maladi ya bolingo o o ! ». Ce refrain raisonne encore dans les points chauds de Brazzaville…

Ainsi donc va la vie !

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