Une vue de l'atelier

L’atelier national de restitution sur la sécurité et l’égalité des femmes journalistes et photojournalistes se tient du 10 au 11 février,  à Brazzaville. Il est organisé par la Fédération des travailleurs de la Communication (FESYTRAC) en collaboration avec la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et financé par  l’Union des journalistes de la Norvège (UNJ).

DISCOURS DU PRÉSIDENT JEAN CHARLES MANIONGUI

Les journalistes Jeannette Laure Princia Mavoungou et Vanet-Merci Loemba, membres de la FESYTRAC sont les deux animatrices de cet atelier, après avoir pris part en décembre 2021 à une session de formation des formateurs sur la même thématique, organisée par la FIJ et l’Union norvégienne des Journalistes à Dakar au Sénégal.

Le but de ce séminaire de deux jours « est de former les participants sur les questions d’équité entre les sexes et la sécurité des femmes dans l’exercice du métier du journalisme et de leur donner les outils nécessaires pour leur permettre à se défendre contre les harcèlements sexuels sur les lieux de travail. » a exprimé le Secrétaire général de la Fesytrac, Édouard Adzotsa dans son mot de bienvenue.

Édouard Adzotsa à gauche de l’image et Jean Charles Maniongui à droite

En République du Congo, la formation des journalistes a souvent porté sur des questions économiques, culturelles et professionnelles. Au  cours de cet atelier, les formatrices toucheront particulièrement les sujets brulants de la société modernes auxquels les femmes journalistes sont victimes au quotidien : le harcèlement sexuel, l’égalité et l’équité.

C’est dans ce sens que le président du conseil administratif de l’Union des Professionnels de la Presse du Congo(UPPC), Jean Charles Maniongui, à l’ouverture des travaux, a invité les participants à saisir « l’opportunité offerte pour intérioriser la problématique de la sécurité de la femme journaliste au Congo, victimes des actes humains comme le harcèlement sexuel, la violence, l’intolérance et la marginalisation. »

Les séminaristes se sont ainsi lancé dans les échangé à travers des projections. Ils ont ensuite été scindés en trois groupes pour réfléchir autour de trois sujets à savoir : le harcèlement sexuel, la discrimination et l’intimidation.

Un groupe de séminaristes

Lors de la restitution, les représentantes de chaque groupe ont pu présenter les causes, conséquences ainsi que les solutions susceptibles d’éradiquer ces maux qui minent les femmes journalistes congolaises.

« Ici, nous sommes venus nous faire former pour savoir comment la femme peut se tenir et défendre ses droits. Donc il s’agit d’être formé pour avoir les outils appropriés pour notre défense. » a signifié la journaliste Diane Pampou.

Photo de famille

En la première journée, la vingtaine des femmes journalistes sélectionnées pour cet atelier ont appris les techniques et méthodes de lutte contre le harcèlement sexuel sur les lieux de travail et ont compris le rôle déterminant des syndicats dans la dénonciation des actes anti professionnels.

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