Les journalistes sportifs sollicitent du Comité national olympique et sportif congolais, une formation axée sur le numérique afin de permettre à ces derniers de s’arrimer aux nouvelles exigences technologiques devenues indispensables dans l’exercice du métier. Ils l’ont signifié dans un discours, au terme du séminaire de formation organisé du 17 au 18 novembre par le CNOSC à Brazzaville.
‘‘Journalisme et Olympisme’’ est le thème central de ce séminaire qui a réuni 30 journalistes sportifs issus des organes de presse publique et privée, au siège du CNOSC.
En deux jours, six thématiques d’importance capitale ont été exposées par les conférenciers.
Entre autres, ‘‘Le journalisme sportifs face aux défis du numérique’’ développé par Grâce Ngaloua Da Andély, responsable des questions informatiques au CNOSC.
Selon lui, les défis auxquels doivent faire face les journalistes s’orientent sur deux axes. D’abord, l’acceptation des innovations des nouveaux usages. Ensuite, la formation pour mieux appréhender les outils numériques.

« Après la formation, ces derniers peuvent bénéficier des réels avantages que nous offre le numérique. La possibilité de faire des publication d’information en un temps record ; rendre pérenne l’information; accéder à l’information à n’importe quel endroit ; faire de l’information ciblée afin d’avoir des auditeurs et lecteurs interactifs et surtout augmenter leur audience… » a révélé Grâce Ngaloua Da Andély qui ajoute « En réalité, la presse en ligne a une place de choix au sein du comité national olympique et sportif congolais puisque dans deux ou trois ans, un journalistes pourra faire à lui seul un travail de toute une équipe. D’où l’émergence du métier de Journaliste Reporter d’Images. Et, je pense que l’arrivée des médias en ligne est plus qu’urgente. »
Poursuivant, il a signifié que le numérique dans toute sa richesse reste bénéfique pour le journaliste. Car, hormis le fait d’être employé par un organe quelconque, le journaliste peut se lancer dans le Freelance et gagner aussi sa vie en publiant des contenus sur internet.

Cette question de Freelance a été renchérie par le journaliste Jean Rufin Loemba, qui a témoigné de son expérience de plusieurs années en tant qu’indépendant. Il a donné plus de détails dans la manière dont il a bénéficié d’importants revenus dans sa veste de Freelancer.
Sur l’importance de la tenue de ce séminaire, Jean Rufin Loemba reconnait qu’« Il se pose un problème de formation pour la presse sportive congolaise. Ce qui est plus important, c’est connaître le fonctionnement des institutions. Nous journaliste, devrons être capables d’informer le public avec des informations sûres et surtout fiables. »
Le séminaire a permis aux chevaliers de la plume et du micro d’échanger dans une ambiance ergonomique avec plusieurs autres conférenciers. A l’instar de l’officier média de la Fédération congolaise de football, Emmanuel Kaba. Ce panéliste a centré son message sur le ‘‘Rôle et importance d’un officier média’’. Il a démontré les tâches plus que complexes d’un officier média au sein d’un club de football ainsi que celui d’une fédération sportive lors des compétitions internationales.

« Le rôle d’un officier média n’est pas de filmer des rencontres sportives comme on le constate souvent avec nos clubs de football. » a-t-il souligné en réponse à la préoccupation d’un séminariste.
Outre ces thématiques évoquées à la seconde journée du séminaire, il est à noter que trois autres ont été également abordés après la cérémonie d’ouverture. Notamment, ‘‘Les normes organisationnelles du mouvement olympique’’ par le Secrétaire général du Cnosc, Jean Paul Ngaloua ainsi que ‘‘Les principes fondamentaux de l’Olympisme’’ par la Cheffe de missions du CNOSC, Françoise Mahoungou. Cette dernière a expliqué qu’il est important que les journalistes connaissent les principes d’organisation des Jeux olympiques afin de ne pas se lancer dans les critiques sans fondement.
Elle a également précisé que le Congo ne possède qu’une seule place (place E, en qualité de photographe) sur les 6.000 que dispose le quota des journalistes accrédités pour la couverture des Jeux olympiques de France en 2024.
« Il ne faudrait pas parler pour parler, il serait mieux de venir à la source qui vous est grandement ouverte. » a-t-elle souhaité.

Il sied de rappeler que ce séminaire du CNOSC est le troisième du genre à l’endroit des journalistes.
Bouclant les travaux, le Comité national olympique et sportif congolais a souhaité voir renaître l’Association internationale de la presse sportive, section Congo. Cette plateforme réunit tous les journalistes nationaux autour des idéaux communs en vue d’un développement efficace.