Le pire que craignait la population du quartier 3 poteaux à Massengo dans l’arrondissement 09 Djiri est arrivé. La rareté des mini-bus et autres véhicules est déjà très remarquée suite à l’augmentation du prix de l’essence à 775 FCFA.
Au lieu de 150 FCFA, le prix initial de frais de transport en commun à Brazzaville, les chauffeurs de « cent-cent » du quartier 3 poteaux le fixent désormais à 200FCFA. « Le prix du « cent-cent » est maintenant à 200fcfa à cause de l’augmentation du litre de l’essence à plus de 100fcfa. C’est trop pour nous qui avons des véhicules qui prennent assez d’essence » confirme un chauffeur.
Suivez la même actualité en version vidéo
La difficulté de transport dans ce quartier a toujours obligé les riverains à utiliser toute sorte de moyens qui s’offrent à eux pour se rendre vers diverses destinations. Souvent, ceux-ci sont contraints à parcourir de longues distances à pied dans le but de réduire les frais de transport.
« Nous faisons encore plus de dépenses que prévues dans ce quartier pour le déplacement que lorsque nous étions locataires à Moungali. Avec la crise économique actuelle où nous avons du mal à sortir la tête de l’eau, la décision du gouvernement devrait prendre en compte les difficultés de la population à savoir l’approvisionnement difficile des vivres au marché par les habitants de 3 poteaux, l’insécurité entretenue par les « Bébés noirs ou Kulunas », les factures exorbitantes de l’électricité à payer depuis l’installation des compteurs alors que la plupart des habitants de ce quartier sont de conditions modestes » s’est exprimé un habitant de ce quartier.

Démographiquement, la population du quartier 3 poteaux est en pleine croissance et s’étend jusqu’à Saint Dénis. Ce qui fait de 3 poteaux, un quartier lourdement peuplé et anarchiquement occupé. L’entorse pour l’ensemble de ses habitants reste la difficulté des moyens de transport aggravée par des routes escaladeuses.
Signalons que ce quartier est victime de malfaisance de plusieurs chantiers d’aménagement engagés par le gouvernement, laissant au passage d’immenses ravins occasionnés par une installation de la tuyauterie des points d’eau qui provoquent à chaque fois des dégradations du sol. Un facteur majeur dans la naissance des érosions tant déplorées.