L’ex chef d’état-major des forces armées congolaises (FAC), le général Jean Marie Michel Mokoko, sera présent aux obsèques de sa mère. Cela fait suite à l’autorisation du président de la République Denis Sassou N’Guesso révélée, le 22 octobre 2019 sur le compte twitter, par le porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Moungalla.

En effet, Jean Marie Michel Mokoko, va momentanément quitter les murs de la Maison d’arrêt de Brazzaville pour regagnera sa famille, afin de mieux organiser les obsèques de sa mère décédée à Pointe-Noire, le 18 octobre dernier.

Selon, ce tweet, cette sortie de prison intervient à la suite d’une instruction du président de la République : « sur instruction du chef de l’Etat, en concertation avec la famille, des dispositions seront prises pour les obsèques incluant son fils », entendu Jean Marie Michel Mokoko.

Le Président de la République/ Jean Marie Michel Mokoko

Ainsi, le président Denis Sassou N’Guesso fait, comme à son habitude, preuve d’humanisme, en permettant à Jean Marie Michel Mokoko de prendre une part active aux funérailles de celle qui lui a donné la vie.  Expression de sa sensibilité et de son humanisme, cette décision est à inscrire dans la volonté du président congolais de respecter les usages culturels africains et congolais dans de pareilles circonstances. Ce ne sont pas les procès d’intention et les caricatures qui effaceront ce côté humain qui le caractérise toujours.

La maman de Jean Marie Michel Mokoko/ image DR

Le général Mokoko n’est pas cependant la première personne à bénéficier de l’humanisme et de la générosité du président Sassou N’Guesso. En son temps, le président fondateur du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI), Bernard Kolelas (paix à son âme), grand opposant radical au régime de Sassou, avait aussi bénéficié de la magnanimité du chef de l’Etat congolais.

Ce qui lui permit, après 8 ans d’exil, de rentrer au pays, le 8 octobre 2005, pour organiser les obsèques de sa femme, décédée à Brazzaville, malgré les condamnations prononcées alors, en son encontre par la justice.

A Brazzaville, et dans les réseaux sociaux, cette permission de sortie accordée à Jean Marie Michel Mokoko est saluée par les citoyens et politiques de tout bord.

Pour rappel, le général Jean Marie Michel Mokoko a été condamné en mai 2018, à 20 ans de prison ferme, pour atteinte à la sûreté intérieure et détention illégale d’armes et munitions de guerre.

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Résoudre : *
26 ⁄ 13 =