La cérémonie annuelle du 61e anniversaire de la République du Congo, ce jeudi 28 novembre, a été marquée par l’allocution du ministre de la communication et des médias, Thierry Moungalla. Un discours axé sur les valeurs de paix, levier de tout développement économique.
La place de la République, au sud de Brazzaville, est désormais consacrée le lieu solennel de ladite célébration. Le couple présidentiel Antoinette, Denis Sassou N’Guesso et le peuple congolais ont tenu à observer cette tradition républicaine, malgré la menace d’un ciel orageux.

Personnalités, citoyens lambda, groupements politiques, religieux et groupes folkloriques de tout genre ont ponctué de leur présence, de chants et de danses, cette cérémonie célébrée sur le thème : « Paix, facteur essentiel du développement ».
L’occasion comme de coutume a permis la communion du peuple congolais uni et solidaire autour des couleurs de la République, suivant le rituel de la montée du drapeau national, sous la rythmique de la fanfare des para d’honneur qui, avec brio, ont exécuté l’hymne national, amorcé en chœur par le public.
La suite a été un pur moment d’édification sur les valeurs républicaines qui doivent être sauvegardées génération après génération, malgré les soubresauts politiques et les difficultés conjoncturelles liées à la crise économique actuelle.
L’exercice a été exécuté par le ministre de la communication et des médias, Thierry Moungalla qui estime que « Ces difficultés conjoncturelles doivent être perçues comme l’opportunité de renforcer notre unité et de trouver collectivement les voies et moyens de ramener la prospérité. » Tout en soulignant qu’« Il convient que nous ne nous laissions pas influencer par celles et ceux qui, au lieu de participer à l’œuvre de redressement, tentent d’agiter les peurs et les fantasmes. Leur objectif est de retarder le recouvrement des capacités économiques de notre pays. Le peuple n’est pas dupe. »

Aussi, dans ce discours historique qui retrace la naissance de la République, dans un climat politique délétère, un fameux 28 novembre 1958, le ministre prône la concorde nationale pour que l’intérêt commun pour le développement ne souffre d’aucune considération politique aujourd’hui. Parce que asserte-t-il « La paix est une des conditions du développement économique. Elle est le cœur de l’économie. La paix est l’économie, et l’économie est la paix. »
La cerise de cette cérémonie a été la mise en scène sur la formation et le civisme des jeunes comme pour rejoindre l’interpellation formulée par Thierry Moungalla « … la pédagogie collective, exercée non seulement par les agents investis d’une parcelle de l’autorité publique, mais également et surtout par l’ensemble de la société, doit s’efforcer de transmettre, notamment aux plus jeunes de nos compatriotes, les valeurs et les leçons à en tirer. Ce devoir de mémoire est absolument fondamental ; il doit permettre aux générations montantes et à venir d’être édifiées par les générations présentes sur l’héritage que nous ont transmis nos anciens. »
Une doléance d’ouvrir un centre d’insertion et de rééducation des jeunes en proie à la criminalité urbaine, a été adressée directement au président de la République, Denis Sassou N’Guesso par le truchement d’enfants (acteurs du sketch).