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La Fédération internationale de Judo (FIJ), en accord avec l’Union africaine de Judo souhaite la mise en place d’un comité de normalisation, dans les meilleurs délais, jusqu’aux prochaines élections en 2020.

C’est dans une lettre adressée le 26 novembre 2019 au ministre des sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé, signée du secrétaire général de la FIJ, Jean-Luc Rouge que la FIJ a enfin dévoilée sa conclusion sur la situation de crise qui mine le Judo congolais depuis deux ans. Ce, après la visite de son délégué Michel Huet à Brazzaville au cours de laquelle, les deux parties en conflit ont été auditionnées.

Le ministre Hugue Ngouélondélé

Selon le courrier, le comité de normalisation a « pour mission de définir les conditions d’affiliation des clubs dans le respect des lois, de la compétence, d’enseignement et de la sécurité pour la pratique du judo (…) vérifiera la conformité des statuts aux regards des dispositions imposées par le gouvernement et mettre en place l’organisation de l’assemblée générale élective de 2020 ».

En ce qui concerne la composition dudit comité, la note présente un bureau de six membres à savoir : le président de la Fécoju-da, Marien N’Gouabi Ikama, un représentant choisi par l’opposition, un représentant du ministère des sports, celui du comité national olympique du Congo, un ancien président de la Fécoju-da et un représentant de l’Union africaine de Judo qui est chargé d’assurer le suivi de toutes les missions.

Michel Huet lors de sa visite à Brazzaville

« À défaut d’une action dans ce sens avant le 31 décembre 2019, la FIJ se réserve le droit de prendre toute décision concernant la reconnaissance de la Fécoju-da par la Fij.» souligne le courrier.

Par ailleurs, il semble que l’esprit de fair-play de l’actuel président de la Fédération Marien N’Gouabi Ikama qui a joué un rôle non négligeable dans l’apaisement du conflit lui a payé cash. Durant plus de deux ans de trouble, Marien N’Gouabi Ikama a toujours demandé aux 16 clubs  non-affiliés de régulariser leur situation afin de prendre part aux différentes compétitions de Judo. Telle a été même la conclusion de l’ancien ministre des sports, Léon Alfred Opimbat, avant son départ.

Le président de la Fécojuda, Marien N’Gouabi Ikama

Delà, les mauvaises interprétations ont surgi jusqu’à déstabiliser les instances dirigeantes du judo congolais, occasionnant ainsi un grand désarroi  qui a constitué un énorme frein pour le développement physique et surtout moral des judokas congolais.

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