Judo: Les Rasoanaivo, une famille olympique

CREDIT : Laura Rasoanaivo

La jeune pensionnaire du Judo Club de Saint-Michel d’Amparibe, Laura Rasoanaivo, emboite le pas de son père Luc, double participant aux JO. Bienveillant, il attend son entrée en lice, ce mercredi 28 juillet à Paris…

Bon sang ne saurait mentir ! Chez les Rasoanaivo, être olympien s’apparente à une habitude. Après le père, Luc Rasoanaivo, présent aux JO en 1992 et 1996, sa fille Laura (20 ans) s’apprête à représenter la Grande Île à Paris. 

Le multiple champion de Madagascar (moins de 73 kg et 81 kg), premier contributeur à la réussite de Laura, ne cache pas sa fierté de partager cette étiquette olympique avec sa elle. 

« Lorsqu’elle était encore très jeune, je l’amenais souvent au dojo de Saint-Michel » raconte-t-il. Puis, « je l’ai juste conduit à aimer le judo » poursuit-il. 

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Une fois dedans, « elle a construit elle-même cette carrière » insiste Luc. Il évoque les sacrifices, les études et diverses opportunités ratées.

Pour ces JO, la championne d’Afrique 2023 s’est fixée ses propres objectifs. Pour une première participation, décrocher une médaille ne figure pas encore tout à fait dans sa ligne de mire.

Laura Rasoanaivo l’a déjà évoqué, elle a atteint ses rêves en validant sa qualification, à l’issue d’un processus « très difficile ».

Pour son premier combat en seizième de finale ce mercredi, elle défiera la Britannique Katie-Jemima Yeats-Brown, 16ème mondiale chez les moins de 70kg. 

Confrontée à l’attente des Malgaches, elle ne veut pas baigner dans cette pression. « J’essaie de gérer mon stress, c’est déjà un obstacle pour ma première participation comparée à ceux qui participent pour la troisième ou quatrième fois. Je veux juste m’amuser » confie la novice. 

« Défaite ou victoire, ils vont toujours critiquer. Ils aiment dire « Alefa » Laura, ramène-nous la médaille d’or. 

Personnellement, les JO, c’est du haut niveau et cela ne se passera pas si facilement » conclut-elle. 

Kiady Arivony

2424.mg – Madagascar

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