Célébré le 11 décembre 2023 à Brazzaville sous le thème : « Lutter contre les nouvelles formes de délinquance juvénile pour garantir l’édification d’une société paisible dans le strict respect des valeurs civiques et morale », la journée mondiale du civisme est une occasion qui permet de se pencher sur les maux qui minent la jeunesse mais aussi l’éradication de la délinquance.
Face aux multiples appels au ressaisissement et à la prise de conscience de la couche juvénile, Le gouvernement s’attelle à rechercher des solutions idoines aux problèmes qui affectent celle-ci et s’emploie à créer les conditions permettant une prise en charge effective des jeunes dans le cadre du plan national de développement 2022-2026. Conscient de ses enjeux, le ministère en charge de la jeunesse a au cours d’une conférence de presse rappelé les efforts déjà consentis pour améliorer les conditions d’insertion et de formation des adolescents.
Instaurée au Congo par décret n°2018- 325 du 17 Aout 2018, pour Hugue Ngouélondélé, ministre de la jeunesse, « c’est dans cette optique que le président de la république a tout récemment instruit le gouvernement à rendre opérationnels, dans les meilleurs délais, les centres de rééducations et de réinsertions des jeunes à Bakania, dans le département de la cuvette et à Aubeville, dans la Bouenza. C’est ici l’occasion de lancer à notre jeunesse un vibrant appel au ressaisissement de sorte que se réalise dans la paix, l’unité et le travail, le programme de société du Président de la République ‘’ Ensemble poursuivons la marche’’ »
Il s’agit notamment d’assurer à ces jeunes un encadrement psychosocial, une formation à la citoyenneté et aux valeurs républicaines, un apprentissage aux métiers et un accompagnement à l’insertion socioprofessionnelle.« L’éducation étant un facteur indispensable à l’élévation de la conscience citoyenne, outre la cellule familiale et l’école, il revient à tous les acteurs œuvrant dans le domaine de la jeunesse de s’y impliquer », insiste-t-il et condamne avec la dernière énergie toutes formes de comportements et attitudes inciviques qui sont souvent observés en milieux jeune organisés en bande criminelle tel que « les bébés noirs », « Kuluna », « Américain », « Arabes » et autres.
En effet cette crise des valeurs que traverse le pays n’est pas une fatalité au regard du potentiel et de la créativité des jeunes. Représentant 60% de la population Congolaise, la couche juvénile possède des caractéristiques propices au développement à savoir l’énergie, le dynamisme et le sens de l’innovation.
