LE SACERDOCE DU JOURNALISME AU CŒUR DE LA DÉMOCRATIE

Les professionnels des médias congolais ont été pour la énième fois rappelés à l’observation stricte de l’éthique et la déontologie de leur profession, par le président du Conseil supérieur de la liberté de la communication (CSLC), Philippe Mvouo. Ce, partant du constat que ces derniers se mettent de plus en plus sous la botte des politiques pour quelques sous.

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L’échange convoqué d’urgence ce 19 septembre à Brazzaville par le Cslc est la suite logique de l’initiative de Philippe Mvouo, qui a d’abord rencontré les acteurs politiques pour leur dire de cesser de tenir des activités et des propos à caractères électorales. En conformité avec la loi 15 qui encadre les comportements des politiques (opposition et majorité) et des médias pendant les élections. En effet, poussés par diverses ambitions, certains politiciens créent la confusion en menant des ‘‘campagnes déguisées’’ en cette période hors électorale.

C’est donc sur ce que le président du Cslc, Philippe Mvouo dit « Il est donc temps pour nous d’arrêter pour ne pas aller à la dérive. Parce qu’aujourd’hui, on a l’impression que la campagne n’était pas terminée, que ce grand match là, que cette grande compétition politique se poursuivait. » Tout en interpellant ces derniers au sens de responsabilité face à la loi.

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Ces échanges semble-t-il ont été fructueux et constructifs. Cependant, les acteurs politiques ont pour leur part rejeté la responsabilité aux journalistes qui de leur point de vue connaissent la loi et devraient donc mieux traiter l’information pour en corriger les dérapages et aussi les insuffisances.

C’est à ce niveau que Philippe Mvouo a recommandé aux journalistes d’assainir leurs publications « L’objectif spécifique serait de vous demander de continuer à faire des efforts pour assainir les contenus de vos articles, particulièrement lorsqu’il s’agit des articles politiques (…) à vous je recommande de mettre de l’hygiène dans vos articles.»

Dans cet élan, le Cslc a en substance signifié que le manque de sérieux de certains journalistes les dépersonnalise. Aussi, ceux-ci ne devraient jamais encourager le discours politiques haineux et diffamatoires (bassesse professionnelle). De leur côté, les responsables de médias ont énuméré certains freins à leur volonté  de mieux faire. Il s’agit entre autres, du mythe créé autour de la personnalité politique (députés et ministres), son refus systématique  de participer au débat contradictoire…

Sur ce, le président Philippe Mvouo a rappelé aux uns et aux autres, d’exercer leur métier en observant la loi. Et pour sa part, le Cslc fera le sien, celui de faire des recommandations au gouvernement en faveur des droits et liberté de la presse. Car, à ce jour, il n’existe aucune note qui interdit aux politiques de l’opposition de vulgariser leur point de vue sur les médias publics.

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Toutefois, il est prévu le 26 octobre prochain de faire l’évaluation de l’an 1 des assises de la presse congolaise dont l’un des thèmes est : ‘‘Journalisme et réseaux sociaux’’