Conformément à la constitution du 25 octobre 2015, le Congo abrite l’élection présidentielle en premier trimestre de l’année 2021. Un scrutin dont les couleurs s’annoncent déjà malgré le fichier électoral encore non révisé.
Le débat sur la tenue de la présidentielle en République du Congo fait déjà les choux-gras de la presse depuis un moment. En décembre 2019, le Parti congolais du travail (Pct), parti au pouvoir et ses alliés ont désigné Denis Sassou N’Guesso, comme leur candidat à cette bataille électorale.
Au terme du 6e congrès de ce parti, portant à la tête de cette famille politique, Pierre Moussa au poste de secrétaire Général. Une initiative qui s’est vite accentuée depuis le début de l’année en cours. Le dernier exemple en date est le lancement par le Pct de la compagne de restructuration de ses instances dirigeantes. L’objectif étant de forger une opinion commune, afin de se mettre en rang de bataille pour 2021, envisage-t-on.

Même décor du côté d’autres familles politiques. Notamment, celles de l’opposition déjà à la manœuvre. Guy Brice Parfait Kolelas, président de l’Udh-Youki a déjà affirmé de sa candidature pour 2021. Tandis que Pascal Tsaty Mabiala, secrétaire général de L’Upads boude la tenue de ces élection, tout en présentant 11 mesures de restructuration de son parti. Néanmoins, ils sont tous les deux candidats déchus à la dernière présidentielle de 2016.

D’autres candidats également viennent de se prononcer pour cette même échéance. Le cas Uphrem Dave Mafoula, président du parti politique les Souverainistes qui l’a annoncé le 07 juillet de l’année en cours. Il Justifie son ambition par le choix que son parti politique a porté sur lui. Uphrem Dave Mafoula se dit optimiste pour sa victoire lors de la conférence de presse y relative.

Un Chemin de l’élection qui semble déjà être balisé, mais qui suscite encore des inquiétudes de la part de certains observateurs politiques. Lesquels ne trouvent pas un cadre propice pour organiser de vraies élections tant que le travail sur la révision du fichier électoral reste encore de marbre. Certains hommes politiques qui ont requis l’anonymat parlent aussi de la démarche trop précipitée du pouvoir, afin d’organiser des élections truquées.
Aussi, avec la menace réelle du Coronavirus qui plane sur le monde en général et le Congo en particulier, certains analystes restent pessimistes sur l’organisation d’une élection digne de ce nom en 2021. À qui donner raison ? Seul l’avenir nous le dira…