La précarité sociale des Congolais, des allégations du groupe parlementaire et une certaine léthargie du gouvernement constituent l’essentiel de la dernière déclaration délivrée par les secrétariats de la CSTC, CSC et CONSYLAC à l’issue de la réunion tenue ce 1er Mars au siège de la CSC à Brazzaville.

Sous la coprésidence des trois premiers responsables, les membres de ces centrales syndicales ont peint La précarité de la situation socio-économique et financière que connaissent les Congolais en général et les travailleurs en particulier. Une situation selon eux est amplifiée par l’augmentation surprise du prix du gaz du butane et la non maîtrise du prix du pétrole lampant vendu dans les dépôts de fortune. Cela ayant des effets néfastes sur les ménages et des répercussions sur le prix de revient d’autres produits de premières nécessités.

Par ailleurs, dans cette même déclaration, ces centrales syndicales dénoncent la maltraitance des retraités, en précisant que la pension du retraité n’est pas une allocation sociale ni une variable d’ajustement, mais un droit acquis par le travail. Tout en constatant que le gouvernement de la République : « … est aujourd’hui dans l’incapacité d’assurer le paiement régulier des pensions des retraités et des salaires d’établissement à budget de transfert. »

Aussi, la CSTC, CSC et CONSYLAC s’insurgent sur les récentes allégations du groupe parlementaire de la majorité présidentielle qu’elles qualifient de : « … grossières, mensongères et indignes du groupe parlementaire de la majorité présidentielle lors des journées organisées sur les antivaleurs, notamment sur la prétendue corruption des syndicats au Congo à hauteur de 79%, au même titre que les administrations des impôts, douanes et autres sphères tenues les 20 et 21 Février 2019. »

En conséquence, les centrales syndicales : « … condamnent avec la dernière énergie les propos irresponsables du groupe parlementaire et mettent au défi ce groupe pour ces indignes ; mettent en garde les oiseaux de mauvaise augure qui veulent profiter des difficultés conjoncturelles actuelles pour troubler la paix sociales chèrement acquise. Demandent au gouvernement l’annulation pure et simple du prix du gaz de butane et la reprise de la vente du pétrole dans les stations d’essence. »

Enfin, ces plateformes : « exigent du  gouvernement la convocation dans un délai de 20 jours, la session extraordinaire du comité nationale du dialogue social, conformément aux dispositions du chapitre 4, du décret 2010-810 du 31 Décembre 2010, portant création, attribution et fonctionnement du comité national du dialogue social en son article 13. Dépassé ce délai, les centrales syndicales considèreront que le dialogue social est rompu avec le gouvernement… »     

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