L’orchestre symphonique ‘‘Les violons de Brazzaville’’ a fait sensation au concert inédit organisé par le chœur crédo du Congo, dans la soirée du samedi 7 mai à l’Institut français du Congo.
Deux heures durant, de pur régal musical, dans une ambiance sphérique créée par la lumière et les sonorités langoureuses des pays de l’Orient.
Le tout, sous la direction du Maestro Gislain Pambou qui a servi aux mélomanes de la musique symphonique, un cocktail de cordes, de souffle et de voix masculines et féminine, merveilleusement joncés au fur et à mesure que s’est déroulé tout le répertoire musical de qualité.
L’instant a permis aux jeunes musiciens des violons de Brazzaville de se surpasser au cours de ce concert entièrement dédié à la musique orientale.
Ces petits anges du violon ont ému les spectateurs par leur ouverture d’esprit et la hardiesse de leur doigté aux côtés d’autres instrumentistes déjà rodés à la tâche.
Le public métissé qui a occupé la quasi moitié de la salle Savorgnan de ‘institut français du Congo a été tenu en haleine par des classiques de la chanson orientale. Toute exécutée à l’authentique (en Arabe), avec brio par d’excellents chanteurs de chœur crédo du Congo et les musiciens de Brazza Band.
Une parfaite symbiose de savoir-faire et de maîtrise vocale qui a répandu dans l’espace, l’alchimie des sonorités agréables à l’ouïe.
Il faut dire que l’esprit francophone a aussi été magnifié aux travers des morceaux comme ‘‘On est bien peu de chose’’ et ‘‘Aïcha’’ du célèbre chanteur Maghrébin Kaled.
« Bien que le monde traverse une période difficile, aujourd’hui la musique nous rappelle qu’ont tous frères, parce qu’elle n’a ni frontières ni couleurs. Et, les notes de musique nous le rappellent si bien, ici ou ailleurs un Sol reste un Sol. » a exprimé le Maestro Gislain Pambou, au terme de l’événement sous les applaudissement d’un public conquis.