Les architectes plaident pour un usage responsable de l’espace public et des constructions au norme des villes modernes. Ils l’ont exprimé le 26 novembre au cours d’un forum jumelé à l’assemblée générale des architectes à Brazzaville.
Organisé par l’ordre des architectes congolais en partenariat avec l’union internationale des architectes sur le thème “ l’architecture pour le bien être ; réparer la ville “, le forum a connu la participation de dix-huit États d’Afrique francophone et plusieurs autres délégations.
« Les architectes doivent s’impliquer davantage en mettant à profit leur génie créateur et rechercher des solutions aux problèmes que connaissent nos villes. » a exprimé le président de l’ordre des architectes du Congo, Antoine Béli Bokolojoué dans son allocution.

Il a aussi notifié que « La diversité culturelle est l’héritage commun de l’humanité en tant que forme incontestable d’identité et en tant que facteur clé d’un développement responsable sur le plan architectural ».
De son côté, le président de la Fédération des architectes francophones d’Afrique (FAFA), Fodé Diop a souligné l’importance du respect des normes de construction en tenant compte des principes écologiques.

Ouvrant les travaux, le maire de la ville de Brazzaville, Dieudonné Batsimba a demandé « aux architectes de continuer à appuyer les structures étatiques et non étatiques ainsi que les collectivités locales dans la réflexion de haute qualité afin de réparer nos villes.
Ce forum est une aubaine pour les participants d’échanger sur les questions liées à l’urbanisme afin de trouver des solutions idoines capables d’adapter nos villes aux normes standards de la construction. Ces échanges par panels ont permis aux architectes d’exprimer l’expertise et l’expérience dans le domaine architectural.

Selon quelques architectes interrogés, ce forum a sa raison d’être lorsque l’on constate l’état de construction de nombreuses villes africaines à l’instar de Brazzaville en République du Congo. En effet, la méconnaissance du métier de l’architecte par nos populations est au centre des phénomènes d’occupation anarchique des terrains, d’espaces publics et trottoirs.
Aussi, cette problématique s’explique par la négligence des autorités habilités dans l’application des textes qui régissent l’urbanisation.

Toutefois, il sied de reconnaitre que la beauté d’une ville passe nécessairement par la construction des édifies et celle-ci devrait se faire selon les règles de l’art. Pour clore, l’ordre des architectes du Congo réitère son engagement à promouvoir ce métier qui symbolise aussi un vecteur du patrimoine national et culturel d’un état.