L’artiste Makhalba Malecheck a tenu sa promesse en livrant un spectacle inédit au plaisir de ses fans, ce 10 décembre dans la mythique salle du mémorial Pierre Savorgnon De Brazza. Ce concert qui lui démarque de la routine, marque une nouvelle page de la carrière de ce géniteur du’’ Rap y’a Pomba’’ un style 100% Masséké.
Son entrée sur scène digne d’un tournage hollywoodien a extasié le public en liesse qui s’est laissé emporter par le suspense, l’étonnement et la stupéfaction. Croyant qu’il était dans un cercueil, son apparition à travers une nuée de fumigène sur le podium à caractériser l’un des temps fort de la soirée.
Vêtu de blanc, présent et dynamique pendant plus de quatre heures, l’artiste a interprété en exclusivité son nouveau répertoire fait de textes traitants des faits inspirés du quotidien des jeunes des quartiers désœuvrés. Ces derniers à travers le Rap essaient de se faire entendre.
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Revisitant par la même occasion ses titres à succès, le précurseur du N’dombolo-trap a plongé ses nombreux fanatiques venus des quatre coins de Brazzaville dans une ambiance particulièrement chaleureuse. Démarqué par son style, ce défenseur du Rap congolais, Makhalba Malecheck est à ce jour, le premier rappeur à se produire dans cette salle de plus de mille places.
Satisfait de sa prestation scénique, le public Brazzavillois se réjouit d’avoir pris part à ce rendez-vous tant attendu, « Nous l’attendions sur scène en solo depuis plus de quatre ans déjà et ce soir c’est une chance mais aussi une fierté de voir un rappeur qui accorde tant d’intérêt au problème de la jeunesse », estime un fanatique.

Pour les organisateurs, « C’est le résultat d’un travail minutieusement préparé au regard des contraintes techniques et autres réglages de dernière minute. Certes le concert c’est bien déroulé, mais les surprises sont loin d’être finies», reconnait Kim Set, responsable de la cellule de communication Ori Agency.
Avec des messages orientés en direction de la jeunesse, le combat dans lequel se livre l’artiste est aussi celui d’encourager cette classe juvénile à intensifier les efforts pour se faire une place dans le monde de la musique pour les uns et à s’auto prendre en charge pour les autres. Cela se traduit visiblement par la succession des activités telles que sa masterclass il y’a quelques jours.
Cependant la promotion et la vulgarisation du rap made in Congo a l’échelle planétaire reste et demeure une des préoccupations du jeune rappeur qui milite pour le respect mutuel, notamment à l’endroit des personnes atteintes du VIH/SIDA à qui l’artiste a dédié une chanson caritative à leur faveur.
Ainsi pour clore l’année en beauté, ce concert a été l’occasion d’affirmer et réaffirmer le professionnalisme et la persévérance de Makhalba qui en dix ans de carrière garde le même état d’esprit mais avec plus de créativité pour le grand bonheur des inconditionnels du Hip-Hop à la congolaise.