Le président de la Fédération congolaise de Judo et Disciplines associées (Fécoju-da), Marien Ngouabi Ikama a présenté le 12 avril à Dakar au Sénégal, sa stratégie de développement du Judo congolais au cours de son échange avec le deuxième vice-président de l’Union Africaine de Judo (UAJ), Thierry Siteny, candidat potentiel à la présidence de l’UAJ.
Plusieurs points ont été évoqués lors de ce tête à tête tant souhaité par Marien Ngouabi Ikama qui entend relever le niveau de l’art martial le plus pratiqué dans son pays. Entre autres, les ateliers de formation des athlètes et cadres du judo congolais qui devront rattraper sûrement leur retard dû à la crise qu’a traversée la fédération.
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Cette vision du président de la Fécoju-Da a coïncidé avec celle déjà inscrit dans le projet de société du candidat Thierry Siteny qui prévoit, en plus, l’ouverture des écoles de Judo dans les établissements scolaires et autres structures des Etats, afin de promouvoir la pratique et les valeurs morales de Judo partout en Afrique.
Au sortir de l’audience, Marien Ngouabi Ikama a signalé que « y a des promesses pour le Congo. Au moment opportun, je pense rendre compte aux judokas de tout ce qu’il nous a promis réaliser au Congo-Brazzaville » tout en ajoutant « … aux Judokas, le vin est tiré, il faut le boire. L’heure est au travail car c’est le judo qui gagne ».
MARIEN NGOUABI IKAMA AU SORTIR DE L’AUDIENCE
Notons que les deux personnalités se sont rencontrées à l’occasion de la ‘‘Grande rencontre de Dakar’’ sous l’invitation du deuxième Vice-président Thierry Siteny qui porte également la casquette de président de la Fédération Malgache de Judo. De nombreux présidents des fédérations nationales d’Afrique se sont réunis à Dakar et à Saint louis, une ville situé à plus de 300 Km de la capitale où Thierry Siteny les a édifiés sur son engagement à redorer le blason du judo et des judokas africains.

L’objectif de cette assemblée a été de « faire la cohésion au niveau des différents cadres de l’Union africaine de Judo, notamment entre tous les président d’Afrique centrale, de l’Ouest et du Maghreb afin de mettre sur pied la vision du futur du judo africain dans le cadre du développement, de la promotion et de la redynamisation des activités au niveau de l’Afrique en général. »
‘‘Il était question d’avoir cette concertation afin qu’on puisse parler tous d’une seule et même voix pour le développement du judo africain’’ a exprimé un participant.
Par ailleurs, le séjour de Marien Ngouabi Ikama dans le pays de Léopold Cedar Senghor a été une aubaine qui lui a permis d’éclairer la lanterne de ses homologues africains sur la longue crise qui a secoué le judo congolais et son implication personnelle à faire évoluer la situation de manière positive.
APPUYEZ SUR PLY POUR ECOUTER ALAIN CHRISTIAN KINGUE DIHANG
Tour à tour, il a échangé avec le président de la Fédération camerounaise de judo, Alain Christian Kingué Dihang, en sa qualité de Directeur sportif en chef de l’Union africaine de judo. Après entretien, Alain Christian Kingué a exprimé sa volonté propre d’apporter, si besoin y est, ses compétences de médiateur afin que le judo congolais retrouve ses lettres de noblesse dans le fair-play.

S’en est suivi les rencontres avec le représentant de la fédération Kenyane et le président de la fédération Béninoise du Judo dans le cadre du renforcement des liens d’amitié et de coopération entre leurs différentes fédérations.