Mbika André est reconnu coupable pour détention, circulation illégales et tentative de commercialisation de deux peaux de panthères et 7 kg d’écaille de pangolins géants. Le verdict du Tribunal de Grande Instance de Pointe-Noire est rendu le 05 janvier 2021. Il a versé à titre de dommages-et-intérêts, la somme de 20.000.000 FCFA au ministère de l’économie forestière ainsi qu'une amende de 300.000 FCFA à l'État congolais. Le trafiquant de produits de faune a été arrêté en flagrant délit le 29 juillet 2020. D’après « La Tribune », une équipe de scientifiques chinois suspecte le pangolin d’être un hôte intermédiaire du COVID-19 entre les chauves-souris et l’humain. Il existe actuellement huit espèces de pangolins formant la famille des Manidés, unique famille actuelle de l'ordre des Pholidotes. Leur caractéristique la plus visible est la présence d'écailles sur la quasi-totalité du corps leur servant non seulement à se protéger des prédateurs,mais aussi de rouler en boule, éviter les morsures des fourmis et des termites qui sont ses proies favorites. Ces animaux vivent dans les forêts tropicales d'Afrique et d'Asie. Ils sont nocturnes, solitaires et possèdent un excellent odorat leur permettant de repérer des insectes pour se nourrir. Pour transmettre un coronavirus, les contacts entre les individus doivent être longs, rapprochés et répétés. Les pangolins vivent dans la forêt et n'ont pas tendance à s'approcher des humains. Dans ces conditions, pourquoi les suspecter ? Il faut savoir que le pangolin est l'une des espèces les plus braconnées dans le monde. Son commerce est strictement interdit, pourtant plus de 20 tonnes sont saisies chaque année dans le monde. Ce qui laisse craindre des chiffres astronomiques sur le trafic total. Ce commerce a deux finalités principales : la consommation de la viande, essentiellement en Chine et dans d'autres pays d'Asie du Sud-Est, le reste de l'animal, principalement les écailles, pouvant être utilisé dans la médecine traditionnelle. L’association « Traffic » a estimé une consommation d'un million d'individus dans le monde en cinq ans, avec pour conséquence de voir figurer ces animaux sur les listes des espèces en très grave danger. Les animaux, vivants ou morts peuvent donc être stockés dans des enclos exigus et dans les marchés où des contacts prolongés avec les humains peuvent avoir lieu. Rappelons que la panthère et le pangolin géant font partie des espèces animales intégralement protégées en République du Congo, conformément à l’Arrêté n°6075/MDDEFE / CAB du 9 avril 2011 déterminant les espèces animales intégralement et partiellement protégées. En outre, l’article 27 de la loi 37/2008, du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées stipule « l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ».
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Dans un communiqué de presse que signe le Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF), Mbika André est reconnu coupable pour détention, circulation illégales et tentative de commercialisation de deux peaux de panthères et 7 kg d’écaille de pangolins géants.

Le verdict du Tribunal de Grande Instance de Pointe-Noire est rendu le 05 janvier 2021. Le trafiquant de produits de faune a été arrêté en flagrant délit le 29 juillet 2020. Il a versé à titre de dommages-et-intérêts, la somme de 20.000.000 FCFA au ministère de l’économie forestière ainsi qu’une amende de 300.000 FCFA à l’État congolais.

D’après « La Tribune », une équipe de scientifiques chinois suspecte le pangolin d’être un hôte intermédiaire du COVID-19 entre les chauves-souris et l’humain.

Il existe actuellement huit espèces de pangolins formant la famille des Manidés, unique famille actuelle de l’ordre des Pholidotes.

Mbika André est reconnu coupable pour détention, circulation illégales et tentative de commercialisation de deux peaux de panthères et 7 kg d’écaille de pangolins géants. Le verdict du Tribunal de Grande Instance de Pointe-Noire est rendu le 05 janvier 2021. Il a versé à titre de dommages-et-intérêts, la somme de 20.000.000 FCFA au ministère de l’économie forestière ainsi qu'une amende de 300.000 FCFA à l'État congolais. Le trafiquant de produits de faune a été arrêté en flagrant délit le 29 juillet 2020. D’après « La Tribune », une équipe de scientifiques chinois suspecte le pangolin d’être un hôte intermédiaire du COVID-19 entre les chauves-souris et l’humain. Il existe actuellement huit espèces de pangolins formant la famille des Manidés, unique famille actuelle de l'ordre des Pholidotes. Leur caractéristique la plus visible est la présence d'écailles sur la quasi-totalité du corps leur servant non seulement à se protéger des prédateurs,mais aussi de rouler en boule, éviter les morsures des fourmis et des termites qui sont ses proies favorites. Ces animaux vivent dans les forêts tropicales d'Afrique et d'Asie. Ils sont nocturnes, solitaires et possèdent un excellent odorat leur permettant de repérer des insectes pour se nourrir. Pour transmettre un coronavirus, les contacts entre les individus doivent être longs, rapprochés et répétés. Les pangolins vivent dans la forêt et n'ont pas tendance à s'approcher des humains. Dans ces conditions, pourquoi les suspecter ? Il faut savoir que le pangolin est l'une des espèces les plus braconnées dans le monde. Son commerce est strictement interdit, pourtant plus de 20 tonnes sont saisies chaque année dans le monde. Ce qui laisse craindre des chiffres astronomiques sur le trafic total. Ce commerce a deux finalités principales : la consommation de la viande, essentiellement en Chine et dans d'autres pays d'Asie du Sud-Est, le reste de l'animal, principalement les écailles, pouvant être utilisé dans la médecine traditionnelle. L’association « Traffic » a estimé une consommation d'un million d'individus dans le monde en cinq ans, avec pour conséquence de voir figurer ces animaux sur les listes des espèces en très grave danger. Les animaux, vivants ou morts peuvent donc être stockés dans des enclos exigus et dans les marchés où des contacts prolongés avec les humains peuvent avoir lieu. Rappelons que la panthère et le pangolin géant font partie des espèces animales intégralement protégées en République du Congo, conformément à l’Arrêté n°6075/MDDEFE / CAB du 9 avril 2011 déterminant les espèces animales intégralement et partiellement protégées. En outre, l’article 27 de la loi 37/2008, du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées stipule « l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ».
Peau d’une panthère

Leur caractéristique la plus visible est la présence d’écailles sur la quasi-totalité du corps leur servant non seulement à se protéger des prédateurs,mais aussi de rouler en boule, éviter les morsures des fourmis et des termites qui sont ses proies favorites.

Ces animaux vivent dans les forêts tropicales d’Afrique et d’Asie. Ils sont nocturnes, solitaires et possèdent un excellent odorat leur permettant de repérer des insectes pour se nourrir.

Pour transmettre un coronavirus, les contacts entre les individus doivent être longs, rapprochés et répétés. Les pangolins vivent dans la forêt et n’ont pas tendance à s’approcher des humains. Dans ces conditions, pourquoi les suspecter ?

Il faut savoir que le pangolin est l’une des espèces les plus braconnées dans le monde. Son commerce est strictement interdit, pourtant plus de 20 tonnes sont saisies chaque année dans le monde. Ce qui laisse craindre des chiffres astronomiques sur le trafic total.

Ce commerce a deux finalités principales : la consommation de la viande, essentiellement en Chine et dans d’autres pays d’Asie du Sud-Est, le reste de l’animal, principalement les écailles, pouvant être utilisé dans la médecine traditionnelle. L’association « Traffic » a estimé une consommation d’un million d’individus dans le monde en cinq ans, avec pour conséquence de voir figurer ces animaux sur les listes des espèces en très grave danger.

Les animaux, vivants ou morts peuvent donc être stockés dans des enclos exigus et dans les marchés où des contacts prolongés avec les humains peuvent avoir lieu.

Rappelons que la panthère et le pangolin géant font partie des espèces animales intégralement protégées en République du Congo, conformément à l’Arrêté n°6075/MDDEFE / CAB du 9 avril 2011 déterminant les espèces animales intégralement et partiellement protégées.

En outre, l’article 27 de la loi 37/2008, du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées stipule « l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ».

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