Les professionnels des médias au séminaire pour des journalistes africains connus, organisé du 2 au 15 novembre, par visioconférence à Beijing en Chine ont bénéficié des connaissances sur le développement de la Chine.
Le séminaire a été organisé par le Centre d’études internationales et de formation, Groupe de communication international de Chine (CICG), en partenariat avec le ministère de commerce de la République populaire de Chine.
L’objectif a été de donner aux participants une connaissance de base du développement du journalisme en Chine, promouvoir la compréhension, la reconnaissance et l’appréciation mutuelle des concepts journalistiques entre la Chine et les pays africains. Aussi, construire une plateforme pour les échanges et la coopération du journalisme entre la Chine et les pays africains, partager avec les participants la philosophie et les pratiques réussies de la Chine en matière de réduction de la pauvreté.
Il a regroupé pendant deux semaines les participants de la République du Congo, République démocratique du Congo, Tunisie et le Sénégal. Les enseignements ont été donnés par des spécialistes en communication, des journalistes ainsi que des professeurs des Universités. Des communications devéloppées ont été notamment sur la situation de la Chine : présentation du développement politique, social et historique de la Chine, la convergence médiatique et l’écologie d’omni-média en Chine : présentation de l’innovation de la convergence médiatique et de la construction de l’écologie d’omni-média de la Chine.
Autres communications ont porté sur le journalisme international exercé par les médias chinois : présentation du processus de la couverture de l’actualité internationale par les médias chinois, l’histoire et le développement des médias en ligne chinois : présentation de la naissance, du développement et des perspectives des médias en ligne chinois.
Le vice-directeur du Centre d’études internationales et de formation, Groupe de communication international de Chine (CICG), Li Hengtian dans son mot de clôture a indiqué que le séminaire a établi une plateforme solide constituée d’amitié et de discussion afin d’avoir une compréhension approfondie sur les médias chinois.

Il a rappelé à cette occasion que la Chine et l’Afrique sont très attachées. Elles ont des intérêts partagés grâce aux partenariats gagnant-gagnant. Selon lui, les deux parties renforcent de plus en plus leur coopération ces dernières années sur le plan éducatif, des infrastructures, de formation et d’échanges humains.
Abordant le volet santé avec le covid-19, qui a secoué le monde entier avec des changements séculaires, le vice-directeur a manifesté la volonté de travailler avec l’Afrique en termes de developpement. Ce travail nécessite le dialogue, la discussion, la communication et la collaboration, a-t-il dit.
Les médias sont un pont permettant au peuple de se comprendre et à améliorer leur relation avec les pays du monde entier. « Renforcer les échanges et la communication dans le domaine des médias entre la Chine et l’Afrique a facilité la compréhension et les échanges entre les deux parties ainsi que notre amitié et coopération, mais aussi, va nous aider à maintenir et défendre nos intérêts communs pour les pays en développement sur la scène internationale ».
Par ailleurs, le vice-directeur a déploré la faible voix des pays en développement dans le domaine des médias.
Notons que la cérémonie a été marquée des allocutions des représentants de la République du Congo et de la Tunisie.
Au nom des journalistes congolais, le directeur général de Vox TV, Arsène Séverin Ngouela a souligné l’importance du séminaire dans la correction des erreurs dans la rédaction des articles ou la réalisation des reportages sur la Chine. De même dans le domaine du renforcement des capacités sur la pratique du métier et surtout à améliorer leurs connaissances sur l’histoire et la politique de la Chine.

« Loin d’être un simple miroir d’amusement cette formation en ligne a été au contraire très utile pour les journalistes congolais. Nous souhaitons que les échanges puissent se poursuivre avec nos collègues d’autres pays à travers une plateforme solide et dynamique », a-t-il indiqué.
Il a émis le souhait de participer en présentiel sur place à Beijing à ce séminaire pour discuter avec les confrères chinois appartenant aux médias qui nous ont été présentés durant ces deux semaines plusieurs innovations techniques et technologiques afin de toucher du doigt et manipuler ce matériel.
Le chef de service du département de communication de la présidence du gouvernement tunisien, Oussama Boudhrioua a, de son côté souligné la pertinence des sujets abordés au cours du séminaire sur la Chine notamment sur la culture, l’agriculture, la tradition etc.
« L’emplacement stratégique de la Tunisie est un facteur majeur pour que la Chine poursuive ses relations sur tous les plans. La Tunisie pour y augmenter ces exportations pendant plusieurs années ainsi que ces importations a aussi besoin de la Chine », a-t-il souligné, ajoutant que « la Chine pourrait ainsi investir dans le domaine des infrastructures en construisant des autoroutes et des pont.»

Le séminaire pour les journalistes africains connus a été un moment de brassage entre les professionnels des médias traditionnels et ceux de la presse en ligne. Ils ont su comprendre le modèle de développement de la Chine et découvert entre autres, leur culture les documentaires sur l’agriculture, la culture du thé, la grande muraille.