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Après l’ultimatum de la CEDEAO, la junte nigérienne reste camper au pouvoir. Elle ne fléchit pas à la pression extérieure, à l’instar de  la CEDEAO qui joue la carte de l’intimidation, mettant sa crédibilité en jeu.

En effet, les sanctions internationales n’ont cessé de tomber comme des missiles. Ce qui fait trembler le sol nigérien. Les sanctions économiques et financières infligées au Niger ne semblent pas inquiéter les putschistes qui restent inflexibles.

Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), compte sur la forte main de ses alliés maliens et burkinabés, pour parer à toutes éventualités en cas d’intervention militaire. Par ailleurs, ce Conseil a le soutien indéfectible du peuple (30.000 personnes ont répondu à l’appel du Général Abdouramane Tiani).

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De ce fait, une fermeture de l’espace aérien  a été décrétée le 6 Août pour tous les aéronefs jusqu’à nouvel ordre. « Et, toute tentative de violation de l’espace national nigérien fera l’objet d’une riposte énergique et instantanée » déclare le porte-parole du CNSP, le Colonel major Amadou Abdramane.

Malgré toute cette tension, l’économie nigérienne souffre d’une ‘‘fièvre soudaine’’. Les prix à la hausse, les produits de premières nécessités deviennent rares. Entre coupure de courant, blocus imposé sur l’importation et l’exportation, l’étau se resserre sur l’économie nigérienne. Cet état des lieux inquiète de plus en plus la population qui se retrouve entre le marteau et l’enclume.

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