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Les travaux de l’atelier de partenariat entre la Croix-Rouge congolaise et la Croix-Rouge française se sont achevés sous une note positive, par l’élaboration d’une feuille de route, ce 25 octobre à Brazzaville.

Sans langue de bois au terme des débats fructueux, les deux parties, guidées par le sens de responsabilité ont su concilié leur point de vue afin de rebooster leur partenariat.

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Il a été question en somme de relever les points forts et les faiblesses qui ont émaillé les douze ans de collaboration. Ceci fait, les participants à ces trois jours d’atelier ont élaboré une feuille de route comportant cinq dossiers jugés prioritaires, ainsi que la mise en place d’une commission de suivi et évaluation, pour l’exécution effective des actions à mettre en œuvre.

Cette feuille de route vise entre autres le renforcement des capacités et le développement des compétences des cadres, collaborateurs et bénévoles. Puis, la rédaction et la validation de nouveaux projets  en matière de premier secours, de gestion des volontaires et des actions internationales décentralisées pour renforcer les capacités d’actions de la Croix-Rouge congolaise.

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Au sortir de la salle, le chef de la délégation de la Croix-Rouge française, Pierre Giraubit s’est dit fortement marqué par « La volonté sans équivoque de la Croix-Rouge congolaise de devenir une société nationale plus forte, une Croix-Rouge plus forte pour encore mieux servir les populations les plus vulnérables du pays. »

Pierre Giraubit
Intégrale interview avec Pierre Giraubit de la Croix-Rouge française

Cette volonté a été matérialisée par un premier objectif déjà atteint. « Il faut avouer que le débat a eu lieu de manière franche, sans tabou. Tout a été évoqué. Tant au niveau des finances qu’au niveau de l’accord cadre. C’est pour cette raison que l’objectif premier est la mise en place d’un accord cadre pour qu’au moins tout ce qui avait été dit et tout ce qui sera fait et dit soit formalisé à travers un document juridique. » a souligné le vice-président de la Croix-Rouge congolaise, Malik Loemba Makosso.

Malik Loemba Makosso
Intégrale interview avec Malik Loemba Makosso

Il a en outre, retracé quelques aléas constatés autrefois « Nous avions souffert de peu de transparence dans la gestion de projets. Et aussi la faible implication de la société Croix-Rouge française (…) dans la mise en place des AGR (activité génératrice des revenues), tout comme dans le plaidoyer pour l’obtention de la loi qui couvre l’emblème de la Croix-Rouge congolaise. »

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Par ailleurs, la médiatrice de ces pourparlers Isabelle Polisset a projeté une solution durable. « L’idée c’est la localisation. C’est vraiment faire que le partenaire local soit mis en valeur et que de plus en plus il y ait ce transfert de compétence et réellement ce passage pour que les sociétés nationales soient autonomes. Comme toutes les Croix-Rouge dans le monde, le problème de financement est très important. Nous avons besoin des bailleurs de fonds pour pouvoir nous aider à réaliser d’autres missions humanitaires auprès des populations vulnérables.» nous a-elle-confié.

Isabelle Polisset
Intégrale interview avec Isabelle Polisset

Tout compte fait, la volonté d’aller de l’avant pour le bien-être des populations vulnérables semble avoir gagné sur des considérations personnelles. Ce, au cours des douze ans de partenariat entre la Croix-Rouge congolaise et la Croix-Rouge française. De beaux jours se profilent donc à l’horizon !

3 COMMENTS

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