Les communicateurs en pleine session de formation

Les professionnels de l’information et de la communication travaillant dans les différents ministères ont été formés le 19 juin, sur la communication stratégique à l’occasion d’une session organisée par la primature congolaise.

Animée par le responsable du pôle interministériel et conseiller en communication du premier ministre, Patrice Passy, ladite session a pour thème ‘‘Comment mettre en place un plan de communication stratégique dans un ministère ?’’. Elle a permis aux ayant-droits d’intérioriser les méthodes d’élaboration d’un plan de communication efficace.

Plus de 30 participants se sont focalisés sur l’amélioration continue des capacités opérationnelles et techniques des membres du pôle interministériel de l’information à savoir : les directeurs de communication, les conseillers et attachés de presse. En effet, ces derniers ont été édifiés sur l’harmonisation des réflexions afin de mettre en place un plan de communication efficace qui répond aux normes du monde moderne impacté par la révolution numérique et le digital.

Pour Patrice Passy « Nous devons quitter la communication protocolaire pour la communication stratégique… »

Patrice Passy, animateur de la session de formation

L’animateur s’est par ailleurs réjouit de la qualité des échanges. Toutefois, il affirme que le temps est arrivé pour les professionnels de l’information et de la communication de combattre la distorsion de l’information.

Au terme de la séance, l’attachée de presse au ministère des Petites et moyennes entreprises (Pme), Chantal Apama s’est dite comblée des enseignements reçus. Elle apprécie également l’idée selon laquelle, tous les acteurs concernés doivent parler le même langage afin de s’adapter à la communication stratégique. Surtout que celle-ci implique directement les nouveaux outils d’échanges.

Chantal Apama attachée de presse au ministère des Pme

EXTRAIT DE L’INTERVIEW DE CHANTAL APAMA

Signalons que cette formation intervient à point nommé car en République du Congo, les professionnels de l’information et de la communication sont souvent pointés du doigt par les observateurs à cause de leur méthode de travail jugée archaïque.

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