Le président de la République Denis Sassou N’Guesso a inauguré ce 15 décembre à Brazzaville, l’hôpital général de Djiri dans le 9e arrondissement. Ce grand centre hospitalier qui vient d’être livré compte parmi les 12 hôpitaux généraux en construction dans chaque département du Congo.
Par ce premier geste : coupure du ruban symbolique et dévoilement de la plaque inaugurale, le Président Denis Sassou N’Guesso a traduit dans les faits sa volonté de doter le Congo de douze hôpitaux généraux ultra-modernes dans le cadre du programme Santé pour Tous.

La cérémonie a donné lieu à plusieurs allocutions. En premier, celle du Maire de la ville Dieudonné Bantsimba qui après avoir remercié le président de la République pour cette dotation au bénéfice des Brazzavillois a exhorté ces derniers à en prendre soin pour la postérité.
A son tour, le ministre de l’aménagement du territoire Jean Jacques Bouya a décliné la présentation générale de l’ouvrage. L’hôpital général de Djiri est construit sur une superficie de 504,500m2 pour desservir en soins de santé spécifiques et d’urgence de qualité, les populations de la zone nord de la capitale, mais aussi celles de la zone sud. Notamment du quartier Moukoundzi-Ngouaka dans le premier arrondissement Makélékélé. Ce, grâce à la récente reconstruction des voiries urbaines autour de cette zone et aux environs du marché Soukissa à Ouenzé dans le 5e arrondissement.

Pour l’essentiel, l’hôpital général de Djiri va offrir aux patients les soins de santé spécialisés aussi bien en médecine, en chirurgie, en gynécologie obstétrique, qu’en pédiatrie, cardiologie, neurologie et néphrologie…
De même, par son organisation et sa structuration, ce grand hôpital a un grand service de consultation externe où se situent toutes les spécialités et un grand service d’hospitalisation commune où sont admis les patients.
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Cela fait d’ailleurs toute la particularité de l’hôpital général de Djiri dans le sens où tous les services ne sont pas cloisonnés comme dans un hôpital général traditionnel.
En effet, ce premier hôpital général inauguré est également caractérisé par une architecture particulière qui obéit aux normes de construction exigées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Il comporte en son sein, un laboratoire, un bloc d’accouchement, un bloc opératoire, un service d’anesthésie réanimation, un grand service d’hospitalisation pour tous les malades de toutes les spécialités et un service covid-19.

Cet hôpital a une capacité d’environ 124 lits qui devraient à terme passer à 210 lits. Son plateau technique est très performant, constitué d’un scanner de dernière génération, un appareil de radiographie fixe, deux appareils de radio mobile, des automates de laboratoire pour faire tous les types d’examens de laboratoire, de biochimie, de bactériologie et même de virologie.
Concernant le personnel soignant affecté par le ministère de la santé et de la population, le quota n’étant pas encore complet, il se fera au fur et à mesure selon la nécessité du travail. Sinon, le personnel propre à l’hôpital et le personnel prestataire se relieront sur une sorte de plateforme rotative où les acteurs vont travailler suivant un planning qui sera établi par pôles d’activités pour l’ensemble des spécialités. Il s’agit là d’une organisation fonctionnelle mise en place pour permettre à l’hôpital de fonctionner normalement.
Ainsi, l’hôpital dispose de ses propres médecins et ceux d’autres hôpitaux dans le cadre de la coopération inter-hospitalière. Notamment des médecins du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville, de l’hôpital militaire, de l’hôpital de base de Talangaï et Blanche Gomez.
Tout compte fait, suivant sa devise ‘‘des soins exceptionnels de qualité pour tous, sans exception’’ l’hôpital général de Djiri devra selon le vœu du chef de l’Etat offrir des soins de santé spécialisés de qualité à toute la population, à tous les individus, sans exception et sans considération de catégorie sociale ni discrimination, a révélé à la presse le Docteur Michel Vincent Gbala Sapoulou, expert de santé publique et chef du projet de construction de cet hôpital.
Cet hôpital, à en croire le ministre Jean Jacques Bouya devrait offrir 1.000 emplois directs et 3.000 emplois indirects. Son premier module est déjà opérationnel en attendant le second.

Juste après l’inauguration, le président de la République a visité tour à tour les voiries urbaines réhabilitées à Moukoundzi-Ngouaka et celles du marché Soukissa rénové.