Conscient des sempiternels maux qui minent la République Démocratique du Congo et du bilan de son mandat face au peuple, le Président Félix Tshisekedi vient de rallier Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe et Antipas Mbusa Nyamwisi au sein de sa nouvelle équipe gouvernementale.
L’annonce du remaniement gouvernemental a été rendue publique dans la nuit du jeudi à vendredi 24 mars 2023. Finalement, le Chef du gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde garde sa place, mais devrait irréversiblement cohabiter avec Jean-Pierre Bemba, vice-premier ministre en charge de la Défense et Vital Kamerhe, vice-premier ministre en charge de l’Économie. Avec comme cerise sur le gâteau, Antipas Mbusa Nyamwisi qui assume dorénavant le poste de ministre de l’intégration régionale.
Ce trio ministériel vient comme conforter la position du Président Félix Tshisekedi qui venait de subir le départ inopiné de trois ministres partisans de Moïse Katumbi, candidat à la prochaine présidentielle, prévue le 20 décembre 2023.
En effet, depuis quelques mois, la popularité du président en exercice est remise en cause suite à plusieurs affaires affectant son entourage. Et, la résurgence de la guerre à l’Est du pays où les FARDC sont mises à mal par les troupes de l’ADF ayant fait allégeance à l’État islamique ainsi que celles du M23 semble-t-il soutenues par le Rwanda.
Ainsi, comme pour regagner la confiance du peuple et résoudre les grands dossiers en cours, Félix Antoine Tshisekédi vient pactiser avec des poids lourds de la politique de la RDC dont la notoriété et la capacité de prise de décision ferme en temps de crise ne sont plus à démentir. C’est le cas de Jean Pierre Mbema, ancien vice-président de la RDC (2003-2006) au temps de Joseph Kabila. Ses qualité d’ancien chef de guerre et son caractère sulfureux semblent être justifiés à ce poste de ministre en charge de la Défense.
De son côté, Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedide tombé en disgrâce pour une affaire de détournement de fonds en 2020 puis acquitté en appel en 2022, reste une personnalité politique qui rassemble par son caractère pondéré et sa maîtrise de plusieurs dossiers brûlants depuis le régime Kabila. Cela fait de lui, l’homme des finances qui devrait laver son image de tout affront financier.
Quant à Antipas Mbusa Nyamwisi, militaire et homme politique expérimenté pour avoir contrôlé militairement une partie de la RDC et occupé tour à tour les postes de ministre de la coopération régionale dans le gouvernement de transition et ministre des affaires étrangères du gouvernement Antoine Gizenga en 2007. Par la suite, ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire en 2008. Ce qui fait de lui, un bon joker au poste de ministre de l’intégration régionale.
Ce remaniement est perçu toutefois comme l’ultime tentative pour le Président Tshisekedi de conforter une seconde fois la majorité présidentielle après avoir dissout la coalition qui le reliait à son prédécesseur Joseph Kabila, en faveur de l’union sacrée.
 au temps de Joseph Kabila. Ses qualité d’ancien chef de guerre et son caractère sulfureux semblent être justifiés à ce poste de ministre en charge de la Défense.De son côté, Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet Félix Tshisekedide tombé en disgrâce pour une affaire de détournement de fonds en 2020 puis acquitté en appel en 2022, reste une personnalité politique qui rassemble par son caractère pondéré et sa maîtrise de plusieurs dossiers brûlants depuis le régime Kabila. Cela fait de lui, l’homme des finances qui devrait laver son image de tout affront financier. Quant à Antipas Mbusa Nyamwisi, militaire et homme politique expérimenté pour avoir contrôlé militairement une partie de la RDC et occupé tour à tour les postes de ministre de la coopération régionale dans le gouvernement de transition et ministre des affaires étrangères du gouvernement Antoine Gizenga en 2007. Par la suite, ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire en 2008. Ce qui fait de lui, un bon joker au poste de ministre de l’intégration régionale.Ce remaniement est perçu toutefois comme l’ultime tentative pour le Président Tshisekedi de conforter une seconde fois la majorité présidentielle après avoir dissout la coalition qui le reliait à son prédécesseur Joseph Kabila, en faveur de l’union sacrée.){kind=link}