Les nouveaux équipements de soins appropriés acquis par le gouvernement et installés depuis quelques mois au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B) ont été visités le 31 janvier par le ministre de la Santé et de la population.
Ils ont été obtenus grâce à un prêt auprès de la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale d’un financement de plus de 2,866 milliards FCFA.
L’Objectif étant de permettre à cette structure hospitalière de rénover ses infrastructures et ses équipements.
Il s’agit notamment d’un appareil scanner encore appelé TDM tomodensitométrie de dernière génération de 80 baret, injecteur à double tête. L’appareil de radiologie est composé d’un régulateur de tension de 12 KVA, d’un groupe électrogène de 135 KVA, d’un onduleur de 100 KVA.

Le scanner peut faire tous types d’examen notamment un scanner cérébral, un scanner qui a trait aux maladies cancéreuses. Au même moment que se réalise l’examen cardiaque du patient, on peut monitorer le cœur pour voir le rythme cardiaque de ce dernier, le diagnostic de certaines maladies grâce à l’utilisation des rayons X, de pouvoir faire rapidement et aussi détecter précocement les maladies et confirmer les cas avérés.
Au total, quinze patients par jour seront examiné moyennant une somme de 60.000 FCA.
Par ailleurs, l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) est un examen qui permet de réaliser les images des légions qui ne sont pas visibles sur la radiographie standard, l’échographie, ou scanner et de poser un diagnostic plus précis dans de nombreux pathologies.
L’IRM consiste à faire plusieurs examens : cardiaque, neurologique, vasculaire, orthopédique et toutes régions anatomique.
Au terme de sa visite, le ministre Gilbert Mokoki s’est réjouis de constater que les aspects de maintenance et de formation du personnel de santé ont été prise en charge. « Aujourd’hui, nous sommes heureux de constater que ces équipements sont installés au CHU et les outils de diagnostic à la disposition des spécialistes, des médecins du CHU et aussi des autres formations sanitaires », a-t-il indiqué.