Une vue des élèves en pleine sensibilisation

Les élèves du lycée de la révolution ont été sensibilisés le 08 décembre, sur les conséquences des infections sexuellement transmissibles ainsi que la lutte contre les violences basées sur le genre à Brazzaville.

Scindés en quatre groupes, ces élèves ont été édifiés tour à tour à travers la projection de trois courts métrages ‘‘Le linge sale en famille ?’’, ‘‘Juste châtiment’’ ainsi que ‘‘Elève abusée’’. Ces films présentent des scènes liées à la sexualité sous différents thématiques.

Le viol commis par un professeur, par le voisinage ainsi que les plaintes réglées en famille loin de la justice. Tous ces aspects ont donc permis l’échange très rythmé entre les élèves et l’Expert consultant à l’Unesco Julbert Tonye.

« Je suis très émue de recevoir les conseils pratiques sur notre façons de se conduire. Entant que jeune fille, j’ai du mal a abordé les sujets de la sexualité avec mes parents. Et là, je pense que c’est à notre avantage surtout lorsque l’animateur parle des dangers que l’on peut éviter après avoir pris connaissance et conscience. » a exprimé une élève en classe de Terminal.

Aussi, ces élèves ont su comprendre comment lutter contre la discrimination et stigmatisation ainsi que toute autres formes de violences basés sur le genre.

Fatoumata Marega, Représentante de l’Unesco en République du Congo

De même, une application mobile ‘‘Hello Ado’’ au service des jeunes et adolescents a été présenté. Cette application numérique « vise à les équiper de connaissances, de compétences, d’aptitude pour réduire les risques d’exposition aux grossesses précoces et non désirées, des IST, VIH, VBG et le Covid-19. » a souligné Fatoumata Marega, Représentante de l’Unesco en République du Congo.

A noter que cette sensibilisation s’inscrit dans le double contexte de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida et la période des seize jours d’activisme de lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre du 25 novembre au 10 décembre .

Elle est organisée par l’Unesco Congo, en partenariat avec le ministère de la promotion de la femme et celui de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation.

Presidium

Selon la ministre de la promotion de la femme, Ines Nefer Ingani, le VIH/Sida est certes une maladie comme bien d’autres pathologies si la prise en charge de la personne atteinte est bien assurée.

Cependant, elle a prévenu les élèves sur les effets néfastes des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) sur leur avenir.

S’agissant des violences basées sur le genre, la ministre a particulièrement invité les élèves garçons d’éviter cette attitude barbare. C’est ainsi qu’elle a parlé de la ‘‘masculinité positive’’ qui veut dire selon elle, les hommes assument l’entière responsabilité de toutes les formes de violences faites à l’égard des femmes. « La gifle d’une femme est une caresse pour un homme, mais le coup de poing d’un homme est une violence pour une femme. » a lâché Ines Nefer Ingani.

De son côté, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc Mountou a prodigué les conseils allants dans le sens de la prise de conscience par ces élèves.

Le ministre Jean Luc Mountou

De nombreux élèves sont en décrochage scolaire, faute de prise de conscience face aux fléaux tels que les grossesses non désirées, des IST, des violences en milieu scolaire. Jean Luc Mountou a donc demandé aux élèves de s’abstenir de tout ce qui est susceptible de compromettre leur avenir et demeurer une génération sainte afin d’être une véritable élite de demain.

Coloration de la main “Stop aux VBG”

A cette cérémonie solennelle, on note la prise d’engagement de tous les 600 élèves et officiels dans la lutte contre les violences basées sur le genre à travers la coloration d’une main symbolisant le Stop aux VBG.

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