Les organisations de la société civile qui œuvrent pour la promotion, la défense des droits de l’Homme et de la démocratie exigent la démission du ministre des grands travaux, Jean Jacques Bouya.
Cette exigence a été formulée au cours d’un point de presse tenu le 18 janvier dernier au siège de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) à Brazzaville. L’occasion a permis aux membres de cette plateforme de rendre public une déclaration lue par Joe Washington Ebina, président de la Fondation Ebina.
Dans ladite déclaration, ces organisations de la société civile dénoncent à l’unanimité l’échec de la politique de construction de plusieurs infrastructures au Congo-Brazzaville. S’appuyant sur une série d’exemples patents « dans l’arrondissement 7 Mfilou à Itsali, sur l’avenue Mayama et Etage, les érosions progressent sans fin. Dans les zones du marché de l’ombre jusqu’au rond-point de Mouhoumi devenues impraticables, plusieurs familles ont vu leurs maisons ensevelies par des glissements de sables sans compter l’inaccessibilité des taxis et des bus. »
De même « dans l’arrondissement 6 Talangaï, les érosions et éboulement de Casis, de Ngamakosso et Kahounga ainsi que bien d’autres sont récurrents depuis plusieurs années. A Kintélé, les érosions menacent de détruire les bâtiments de l’université nouvellement construits qui ont coûté une somme pharaonique en milliards de francs. La nationale n°2 … connait en plusieurs endroits de très fortes dégradations : sur le tronçon entre Odiba 100Km et Inoni falaise, entre Etsouali et Ngo. Les transporteurs avec passagers et marchandises s’embourbent et passent parfois des nuits entières avant de s’en sortir avec leur véhicule endommagé. »

Aussi, ces organisations ont épinglé un drame avenir si et seulement si des précautions drastiques ne sont pas entreprises « le Viaduc qui a englouti de centaines de milliards est également menacé par les éboulements de terrain. Le pont Sainte-Anne, Papa Esaïe présente des risques d’éventuel affaissement ». Ceci, avant de revenir sur le fait d’actualité « le premier tronçon de la route de la corniche en absence de toute fiabilité, inaugurée en février 2016, donc à peine 4 ans, a connu un effondrement tristement spectaculaire le 9 janvier 2020. On sait que les travaux de cette partie ont coûté environ 72 milliards ».
Par ailleurs, dans cette même déclaration, ces organisations ont fait constat amère « en ce qui concerne le milieu urbain et périurbain, l’irresponsabilité des pouvoirs publics est manifeste : ils accordent des autorisations, permis d’occuper, titre foncier, droit de construction etc… à tout vent moyennant finance en sachant délibérément que ces zones non préalablement aménagées devraient être déclarées non habitables ».
Fort de ce constat, ils affirment haut et fort qu’ « au Congo-Brazzaville, nous savons que les travaux de construction et de maintenance dépassant un certain seuil, relèvent de la responsabilité du ministère des grands travaux. Le phénomène mondial du réchauffement climatique ne peut en aucun cas épargner l’incapacité et la culpabilité de certains dirigeants congolais. A ce titre, au vue des conséquences économiques et sociales néfastes sur les pauvres populations, et face à l’incompétence avérée à la mauvaise pratique criminelle de commissions engendrant une corruption élevée en norme administrative, de ceux qui sont en charge de ce ministère. Nous exigeons la démission du ministre Jean Jacques Bouya ».
Pour votre gouverne, les signataires de cette déclaration collective sont : ADHUC, ADPPA, AM22, ARPA2DH, ATV, Fondation Louis-Prisque Internationale, CUDHOC, Fondation Ebina, Mouvement Ras-le-bol et OCDH.
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