La conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC dans le cadre du conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale s’est soldée sur plusieurs recommandations destinées à garantir la paix et la sécurité du Tchad. En voici un extrait :

Le conseil a pris acte « particulièrement, sans préjudice du principe du rejet des changements anticonstitutionnels consacrés dans la charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance, de la suspension de la constitution de tchadienne de 2018 et de la mise en place d’un conseil militaire de transition, l’adoption d’une charte de la transition, la nomination d’un gouvernement de large ouverture dirigé par un premier ministre civil ainsi que de l’annonce d’un dialogue national et de la création d’un conseil national de transition comme organe législatif ;

Encourage les autorités de la transition à organiser dans les meilleurs délais un dialogue national inclusif, consensuel et apaisé en vue de l’adoption d’une feuille de route de la réconciliation nationale et tenir les échéances électorales à venir ;

Appelle tous les acteurs politiques et toutes les forces vives tchadiens à avoir sans cesse à l’esprit l’intérêt supérieur de la nation et le bien du peuple tchadien et à coopérer sincèrement et efficacement en vue de l’atteinte des objectifs de la transition politique dans un délais de 18 mois ;

Exhorte les partenaires techniques et financiers, bilatéraux et multilatéraux à appuyer la République du Tchad à relever les défis liés à cette phase critique de son histoire, tant sur le plan sécuritaire que sur celui de la réussite de la transition ;

Exhorte également les Etats membres de la Communauté qui ne l’ont pas encore fait à prendre des dispositions nécessaires pour assurer dans un délai raisonnable, leur adhésion à la convention de l’OUA sur l’élimination du Mercenariat en Afrique ; et à tout mettre en œuvre individuellement et collectivement pour empêcher le développement du Mercenariat et le recours aux mercenaires dans les limites territoriales de la région d’Afrique centrale ;

Enfin, plaide pour une action diplomatique concertée entre les commissions de la CEEAC et de l’UA auprès du conseil de sécurités des Nations unies en vue de la mise en place d’un mécanisme international de contrôle et de suivi du processus de retrait et d’impulsion des mercenaires et combattants étrangers engagés dans le conflit libyen et dans autres Etats voisins du Tchad afin d’éviter une déstabilisation de la région d’Afrique centrale.

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